"Que le chômage fasse un tel bond, juste après un retournement de conjoncture, nous montre que l'emploi, en France, est devenu encore plus flexible qu'aux Etats-Unis", ironise Xavier Timbeau. De fait, dans certains secteurs, comme la restauration, le bâtiment et l'intérim ( 50 000 emplois en moins au deuxième trimestre), les Lucky Luke de la lettre de licenciement s'en sont donné à coeur joie.
La déferlante du chômage, en août ( 41 300 inscrits de plus à l'ANPE), a surpris jusqu'aux meilleurs oracles. "Ce n'est pas une augmentation, c'est un dévissage", s'alarme Xavier Timbeau, l'un des directeurs de l' Observatoire français des conjonctures économiques ( OFCE). La crise boursière et les dégraissages dans l'automobile pourraient encore aggraver la situation.
Mais, passé l'effarement, certains statisticiens jubilent en secret devant une réalité qui contredit les libéraux le plus dogmatiques. Ceux-ci ne cessent de clamer que l'économie française n'est pas assez "flexible" et que les patrons devraient pouvoir licencier plus facilement encore. Or, il n'a fallu que quelques semaines pour que la dégringolade de l'activité économique observée au premier trimestre se traduise par une explosion du nombre des inscrits à l' ANPE.
"Que le chômage fasse un tel bond, juste après un retournement de conjoncture, nous montre que l'emploi, en France, est devenu encore plus flexible qu'aux Etats-Unis", ironise Xavier Timbeau. De fait, dans certains secteurs, comme la restauration, le bâtiment et l'intérim ( 50 000 emplois en moins au deuxième trimestre), les Lucky Luke de la lettre de licenciement s'en sont donné à coeur joie.
"Que le chômage fasse un tel bond, juste après un retournement de conjoncture, nous montre que l'emploi, en France, est devenu encore plus flexible qu'aux Etats-Unis", ironise Xavier Timbeau. De fait, dans certains secteurs, comme la restauration, le bâtiment et l'intérim ( 50 000 emplois en moins au deuxième trimestre), les Lucky Luke de la lettre de licenciement s'en sont donné à coeur joie.