J'aimerai bien être pote avec... Alain Rémond.

Oui je sais, tant que j'écrivais des notes "On voudrait tous être pote avec Steeve Jobs" je remportais une certaine unanimité... Et voici que je vous lance là un patronyme qui n'évoque pas grand chose pour la plupart d'entre vous. Et pourtant, si vous avez ri un jour (???) en lisant votre journal (???), c'était sans doute que vous veniez de tomber sur une chronique d'Alain Rémond, sans le savoir... Ce journaliste éditorialiste écrit régulièrement pour Télérama, Libération, Marianne, La Croix... Il y a même, (voici un nouvel ami), un blogueur qui s'est entièrement dédié à sa littérature : Le blog du fan club d'Alain Rémond.
Bref, tout ça pour dire que l'une de ses dernières chroniques dans le Magazine Marianne (du 6 au 12 septembre) est JUBILATOIRE... HILARANTE... et mériterait d'être lue à la veillée, en famille. Je vous en quote un brin, juste pour mon plaisir :
Titre de la chronique : Des débats, des vrais!
"L'humanité se divise en deux camps. Ceux qui croient que l'on peut faire partir les taches de vin rouge sur la nappe, il faut saupoudrer de sel. Et ceux qui sont persuadés que cela ne sert à rien, voire que ça aggrave les choses. Si vous n'avez pas encore fait cette expérience (soit que vous ne buviez pas de vin rouge, soit que vous n'ayez pas de nappes, soit que vos invités ne fassent jamais de taches), je vous invite à la faire : répandez vous-même un petit peu de vin rouge sur votre nappe (ou si vous craignez pour votre nappe, sur la nappe de vos amis) et attendez les réactions. En dix secondes, c'est parti. Hop quelqu'un s'empare de la salière (vite du sel!) et fait un petit tas blanc sur la tache, frottant avec l'index pour que ça imbibe bien. Aussitôt, à l'autre bout de la table, fusent les sarcasmes : les sel sur les taches de vin ça ne sert strictement à rien, c'est un vieux truc de grand-mère qui se transmet de génération en génération par pur obscurantisme! Au bout de cinq minutes la bataille fait rage. Elle peut facilement dégénérer. Des amis (et des familles) se sont brouillés pour moins que ça. Je vous aurai prévenus."

Et il continue sur les deux camps qui s'affrontent sur le sens de la fourchette et du couteau dans le lave-vaisselle, ceux qui respectent les temps de cuisson et ceux qui s'en foutent, puis sur ceux qui trouvent qu'il pleut trop contre ceux qui trouvent qu'il ne pleut pas assez...

Cher Alain, quoiqu'il arrive, sachez que vous n'êtes pas assez rémunéré pour le plaisir que vous nous donnez.

Passons une bonne journée à débattre des vrais sujets.