Et si ceux qui n'ont pas vu arriver la crise avaient la même incapacité à prévoir l'après-crise ? C'est la question qui sème la panique dans les plus hautes sphères gouvernementales.
Hier, il fallait compter les centaines de milliers d'euros pour chaque dossier et aujourd'hui les milliards d'euros pourraient être dépensés sans conséquence : il y a manifestment une incohérence qui frappe soit les restrictions d'hier soit le "laxisme" d'aujourd'hui ?
Les premiers scenarii de "l'après-crise" seraient presque aussi affreux que le scenario catastrophe de la crise.
Les banques supposées aider l'économie l'ont ruinée.
Ce comportement "prédateur" va susciter les foudres de l'opinion quand cette dernière prendra conscience des conséquences concrètes durables de l'actuelle période.
Le Premier Ministre, pourtant calme d'ordinaire, ne cacherait plus son angoisse face à la cette réalité.