En 1953, les Chinois se rendent compte qu’il sont 100 millions de plus, que ce qui était prévu. Les intellectuels tel que Ma Yinchu, proposent donc de limiter les naissances. Leurs paroles restent lettre morte jusqu’en 1956, quand Mao, qui les a enfin entendus, déclare: "A l’exception des zones habitées par des minorités nationales, il est nécessaire de faire connaître et de populariser le contrôle de la fécondité et de promouvoir la limitation des naissances dans les régions densément peuplées." Ce contrôle est très vite considéré comme un contrôle d’état sur les familles.
Cette société, une des plus inégalitaires du monde, privilégie les garçon, et ceux qui ont le pouvoir et l’argent. Peu leur importe le devenir des femmes, et de ceux qui essayent de survivre.
De ces inégalités et de ces directives trop strictes, en ressort une résistance dite silencieuse: abandonner les enfants à l’adoption internationale (des filles surtout), "oublier" de les déclarer...
Cet ouvrage nous raconte, ce chapitre de l’histoire chinoise. Aujourd’hui, la population en paye les frais, il manque 30 millions de femmes à marier, ce qui provoque des comportements excessivement violent: viols, enlèvements, commerce de femmes venant du Vietnam ou de Corée du Nord...
Ce livre nous amène à de nombreux questionnements, comme "comment concilier la loi de l’enfant unique et la culture chinoise?"
Source : Photographie.