J’ai participé à une rencontre hier avec le président de l’Iran, Mahmoud Ahmadinejad. Ce dernier ne bénéficie pas de la faveur populaire lorsqu’il vient faire son tour à New York. Le Daily News lui rappelle à chaque occasion: cover 1, cover 2, cover 3.
Quelques personnes m’ont critiqué d’avoir accepté d’assister à une telle rencontre à laquelle participaient également des étudiants, des stagiaires, des professeurs et certains collègues de l’ONU.
On reproche à l’Iran, entre autres, de brimer la liberté d’expression. Au Canada et aux États-Unis, tout le monde est libre de s’exprimer. Et tout le monde est libre d’écouter. Est-ce que ce sont nos médias ou encore nos politiciens qui devraient nous dicter qui on doit ou on ne doit pas écouter? Si le chef d’un des États les plus influents du Moyen-Orient accepte de discuter avec les gens et de répondre à leurs questions, est-ce logique de le censurer? Surtout lorsque des frappes militaires contre ce pays sont de plus en plus probables.
De quoi Mahmoud Ahmadinejad a-t-il parlé? Est-il aussi fou qu’on le prétend? Que voudrait-il faire d’une bombe atomique? Que pense-t-il des homosexuels? Revenez donc demain, je vous en parlerai plus en détails.