Tandis que le nombre d’utilisateurs de téléphones mobiles approche les 4 milliards dans le monde, les risque pour la santé que les ondes qu’ils propagent, restent incertaines, jusqu‘au jour, heureusement où leur nocivité serait établie car, comme on le sait, la preuve négative n’existe pas.
C’est dans ce contexte improbable que le tribunal de grande instance de Nanterre a condamné un opérateur à démonter une antenne-relais dans la banlieue lyonnaise, au nom du principe de précaution, donc sans preuve, pour risque potentiel pour la santé.
Cependant, il faut croire que l’opérateur s’est rendu coupable de quelque chose, qu’il a commis une faute, car le tribunal l’a condamné à verser un dédommagement de 3 000 euros à chacun des trois plaignants ; s’agissant d’une décision en première instance, il y aura très certainement un procès en appel.