Le cofondateur d’Action directe Jean-Marc Rouillan risque la révocation de sa semi-liberté après la publication d’une interview dans laquelle il laisse deviner son absence de remords pour l’assassinat en 1986 du PDG de Renault, une action parmi les plus retentissantes de l’ex-groupe armé d’extrême-gauche.Le parquet de Paris a annoncé mercredi avoir demandé la révocation de ce régime d’aménagement de peine dont bénéficie Jean-Marc Rouillan depuis décembre 2007, travaillant le jour dans une maison d’édition marseillaise avant de retourner dormir en prison.
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