Décidement, avec les taxis londoniens, rien n’est pareil. J’évoquais lors d’un article précédent comment ils généraient le sourire et la bonne humeur, voici maintenant que les conducteurs de taxis londoniens ont quelque chose de plus et de différent.
Dans le magazine Le Point de cette semaine on apprend, que si l’hippocampe est responsable de l’apprentissage et de la mémoire, notre cerveau possède un GPS, qu’il suffit de programmer biologiquement, comme le font, sans le savoir les chauffeurs de taxi.
On peut y lire ainsi que “le professeur Eleanor Maguire, de l’University College de Londres, a constaté que les chauffeurs londoniens possèdent une zone de l’hippocampe plus grosse que la normale où ils emmagasinent les 250 000 rues de la capitale anglaise. Quand le client donne l’adresse à laquelle il veut se rendre, aussitôt le cortex médian préfrontal du chauffeur de taxi voit son activité augmenter jusqu’à la destination.
Simultanément, trois types de neurones se mettent au boulot : ceux qui indiquent au chauffeur où il se trouve, ceux qui font office de compas pour montrer la direction à prendre et ceux, enfin, qui renseignent sur la distance déjà parcourue.”
Reste à savoir comment le cerveau s’y prend pour calculer le meilleur itinéraire ?
A l’évidence notre Ministre de l’Education Nationale n’y ai pas allé par quatre chemins. Mais il semble que ses neurones aient perdu, l’accès au GPS, pour éviter la zone rouge.