Le 5 septembre dernier s'est tenu à Sydney un séminaire international sur la sécurité à vélo, dont est sorti un grand enseignement qui va quelque peu à l'encontre des prédictions apocalyptiques accompagnant il y a maintenant un an le lancement du Vélib.
Chers amis cyclistes, réjouissez vous, plus il y aura de cyclistes moins il y aura d'accidents impliquant cyclistes et voitures!
Eh oui, c'est la conclusion de plusieurs études internationales qui soulignent que le facteur principal de réduction des accidents n'est pas le fait qu'il y est moins de voitures mais plutôt que le volume croissant de vélos incite - de gré ou de force, les automobilistes à adapter leur conduite.
Un peu comme la hausse du carburant incite à rouler moins vite sur l'autoroute et à réfléchir à deux fois avant de prendre son carrosse.
L'autre enseignement intéressant de ce séminaire est que les campagnes de prévention qui visent à sensibiliser les cyclistes au risque de la conduite urbaine à vélo ont un effet inversement proportionnel à celui escompté.
En effet, plutôt que de parler de chutes, risques, casques et gilet fluo, ce qui aurait tendance à décourager les individus à se mettre au vélo et à détourner les automobilistes de leur responsabilité, il serait nettement préférable de créer un environnement favorable au vélo en mettant en avant le côté ludique, pratique et sain du vélo.
Car, il faut le rappeler, plus il y aura de vélos, moins il y aura proportionnellement d'accidents.