Par Léna Har
Bernard est un ancien prêtre désormais athée. Il décide d’entreprendre un voyage en compagnie de son père afin rendre visite à sa tante Ursula. En effet, un cancer condamne cette dernière. (On peut remarquer qu’aujourd’hui, en Europe, la mortalité due au cancer a diminué de 30% par rapport à la génération précédente. Cependant, bien qu’on en parle moins que le sida, il cause tout de même plus d’un million de décès chaque année dans les pays du Sud). La tante Ursula vit à Hawaï, île Américaine au beau milieu du Pacifique (cet archipel abrite plus d’un million d’habitants d’origines très variées ; on y trouve aussi bien des Polynésiens que des métis ou des immigrés). Bernard et son père voyagent en avion (moyen de transport de plus en plus prôné par les voyageurs puisque, d’ici à 2020, le nombre d’utilisateur des services aériens devrait doubler). Au cours du vol, Bernard rencontre un anthropologue. Ce dernier étudie le comportement des voyageurs. Il pense que le tourisme est un mythe du paradis. Selon lui, les touristes sont conditionnés pour penser que les vacances sont des moments inoubliables. Mais d’après ses déductions elles ne sont que source de stress et d’angoisse. Les touristes essaieraient en effet de se convaincre qu’ils ont passés des bons moments ( p 105). Peu de temps après leur atterrissage a Honolulu, la capitale d’Hawaï, le séjour de Bernard et son père débute très mal. Le père de Bernard renversé par une voiture doit se rendre a l’hôpital ( aux Etats-Unis, la protection sociale n’est pas universelle comme en France. Les assurances sont privés et c’est à chaque individu de choisir ou non s’il veut souscrire à l’une d’elle). Le fils avait heureusement pensé avant son voyage a s’assurer et aucun coût ne lui sera de ce fait réclamé pour la prise en charge de son père. Suite à cela, leur séjour prend une autre tournure puisque Bernard va rencontrer Yolande. Il va tomber amoureux de cette dernière qui va lui permettre d’appréhender la vie d’une autre manière. Malgré son athéisme, il va se rendre compte que le paradis existe bel et bien. Il s’agit tout simplement de la proximité avec les personnes qu’il aime.
David, Grande-Bretagne, Littérature, Lodge, roman