J’ai jamais voulu être un cow-boy. Même pas en rêve. Le nouveau Mexique, les grandes plaines du sud, la conquête de l’ouest, la ruée vers l’or, les pistolets à eau et les affiches dead or alive ne m’ont jamais fait plus d’effet que ça. Par contre, une fléchette d’indien, je le concède, ça me touche plus et ça peut faire très mal.
Tout ce folklore Etasunien qui gratouille du manche à 6 cordes auprès d’un feu de bois la nuit sur un fond d’harmonica qui sonne triste me ne parle pas. Je ne ressens rien.
Je préfère regarder un poisson rouge mort danser un bon hip hop de derrière les fagots que de me taper un mauvais John Wayne vivant en N& B de devant ma télé.
Le western n’est pas ma madeleine de Proust ni même ma tasse de thé et encore moins mon pépito de Houellebecq. J’ai jamais aimé les héros qui mourrait pour de faux.
Par contre, j’aime bien les spaghettis et Dorothée, la chanteuse de THE RODEO.
Au même titre que le ouestern spaghetti renouvela le genre en insufflant un peu d’originalité qui bouleversa et fera évoluer radicalement les codes des films à chapeaux, j’ose espérer que Dorothée influencera vite certains folkleux barbus et barbants.
Quoi qu’il advienne la voix de Dorothée reste royale.
Clip " I'm Rude "
Dorothée fait aussi partie du groupe HOPPER (voir anciens posts)