Le cas médical du jour commence par un teaser absolument génial nous montrant plusieurs personnes s’effondrant. La réalisation est soignée, la musique excellente. Le point commun entre toutes ses personnes ? Elles ont toutes bénéficié d’un don d’organe venant d’un même donneur. Une idée assez géniale mais vite réduite à un cas sur une seule patiente étant la seule survivante. Là encore une seule scène à retenir, celle de l’hallucination de House avec sa grande machette pour couper la tête de la patiente. Tellement Housien, on en regrette que ce ne soit pas une scène réelle et juste une hallu. Le diagnostic hésite entre cancer ou pas cancer et reflète finalement le besoin de House de parler à Wilson. Si c’est un cancer il a une excuse pour le déranger et si ce n’est pas un cancer il n’en a pas. Qu’importe, cela n’arrête pas House qui vient le voir uniquement dans le but égoïste de résoudre son énigme médicale. Il lui balance même l’argent de sa consultation médicale tel un vieux papier de bonbon et j’ai trouvé cela détestable. Oui, il lui demande bien comment il va mais au moment où Wilson lui referme la porte au nez. Wilson a raison de vouloir couper les ponts, House est toujours aussi détestable mais finalement c’est le but. On repousse les deux personnages le plus loin l’un de l’autre et le tout sera de voir comment et pourquoi ils redeviendront amis ou plutôt comment ils redeviendront House et Wilson.
La fin de l’épisode est totalement abrupte. House guérit sa patiente et ouf, c’est fini. Même pas droit à une petite conclusion, une scène plus légère pour terminer. On se serait cru dans un Derrick.
C’est donc un épisode à oublier au plus vite, tout en espérant que cela n’augure pas le début de la fin pour une série qui s’est montrée si brillante ses dernières années. Okay, là je suis un peu trop alarmiste c’est vrai, d’autant que d’autres ont dû bien aimer cet épisode. J’étais peut être dans un mauvais jour moi aussi. Mais on a déjà vu un House nettement plus inspiré. Là on nous sert le strict minimum pour la série ce qui n’est pas vraiment dans ses habitudes.