Le spectacle de la rage des hyènes hygiénistes antitabac qui a suivi la décision du Tribunal fédéral de casser l’illégal règlement genevois prohibant la consommation de tabac dans les lieux publics est évidemment jouissif et on ne peut que se réjouir de voir le Tribunal fédéral remplir son rôle qui est de garantir le respect de la Constitution fédérale. C’est cela le signe d’une démocratie qui fonctionne et non le respect précipité d’un vote populaire par des mesures staliniennes
De toute façon, les Genevois qui avaient accepté ce règlement représentent la part de la population qui ne fiche jamais les pieds dans un bistrot et ce pour le plus grand bonheur des afficionados de l’apéro et de l’herbe à Nicot, le rôle social d’un bistrot étant justement de protéger quelques heures par jour ses clients des cagots qui composent la grande majorité de la population.
Evidemment, la bave aux lèvres, les prohibitionnistes préparent déjà la riposte. Il serait donc temps de se demander si les gouvernements des cantons suisses et le gouvernement fédéral n’auraient pas d’autres sujets plus importants à traiter ces prochains mois et prochaines années comme par exemple la crise financière ou le futur oil peak dont les conséquences risquent d’être autrement plus distrayantes que celles de la « fumée passive ».
Bon sang, mais qu’on laisse les patrons de bistrots ou de discothèques décider s’ils autorisent ou non la fumée dans leur établissement ! Nul besoin de lois et de règlements ; et que les Tabalibans nous foutent la paix et aillent se réfugier dans leurs tea-rooms et leurs lounges accompagnés de leur marmaille, de leurs femmes enceintes et de leurs belles-mères, nous n’irons pas les déranger.
W.
Bonus vidéo : Oasis, Cigarettes and Alcohol