Le parquet de Paris va demander la révocation de la semi-liberté accordée à Jean-Marc Rouillan, après un entretien à l’Express dans lequel le cofondateur d’Action directe laisse entendre qu’il ne nourrit aucun regret pour l’assassinat du patron de Renault Georges Besse, a annoncé mercredi le parquet général.Dans un entretien à paraître dans L’Express daté de jeudi et publié sur le site internet du magazine, Jean-Marc Rouillan, interrogé sur l’assassinat de Georges Besse le 17 novembre 1986, répond: “je n’ai pas le droit de m’exprimer là-dessus… Mais le fait que je ne m’exprime pas est une réponse. Car il est évident que, si je crachais sur tout ce qu’on avait fait, je pourrais m’exprimer. Par cette obligation de silence, on empêche aussi notre expérience de tirer son vrai bilan critique”.
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