Denis Coderre, le capitaliste impérialiste, a dans un débat du 30 septembre (19h20), à RDI, accusé Thomas Mulcair et son camp de « socialisme ».
J’aimerais d’abord mettre une chose au point, il peut y avoir des socialistes dans le NPD, mais de là qualifier ce parti de « socialiste », il y a tout de même des limites. Denis Coderre a encore une fois, il en a l’habitude, usé de mauvaise foi envers ses adversaires, ses spectateurs, ses électeurs et donc, la population canadienne, et québécoise au grand complet, pour ne pas dire le monde.
De plus, Denis Coderre est l’un de ces porcs qui, pour enrichir, encore les riches, a salué la décision d’envoyer de la chair fraîche se faire tuer en Afghanistan, qui dans les faits, n’allaient là-bas que pour maintenir un dictateur ultra-capitaliste en place et éventuellement, peut-être naïvement, permettre la torture d’enfant-soldat dans des prisons interdites états-uniennes…
Sinon, monsieur Coderre est-il conscient qu’il appuie, dans la mission en Afghanistan, la mise en place d’une dictature, suivant un coup d’État de l’OTAN? Et sait-il que cette mission avait été préparée bien avant le 11 septembre 2001?
Et en gros, qu’est-ce que proposent les libéraux de Coderre aux canadiens, autre qu’une copie conforme des autres partis politiques capitalistes à travers le monde? À part sabrer dans les services sociaux pour accommoder les riches, à part envoyer de la chair fraîche à l’abattoir dans une guerre illégitime impérialiste, à part appliquer les Ô lois du marché économique selon l’Évangile du Ô Capitalisme?
Absolument rien! C’est la même chose que des conservateurs, mais en moins caricatural. C’est le même plan capitaliste avantageux pour les bourgeois, CE SONT, des capitalistes!
Que reprochait donc Coderre aux « socialistes », qu’il n’avait pas fait lui-même? Rien, sauf d’être trop « partageux » de richesses peut-être? Puisque le modèle néo-libéral ne vise qu’à cartelliser les richesses dans les poches d’une minorité parasitaire non-méritante, non-élue, et totalement inutile à l’humanité, et que la bourse nous prouve ces observations, qu’est-ce que Coderre peut trouver à dire contre le socialisme? Alors que sons système capitaliste se retrouve encore, aux États-Unis, sur le respirateur artificiel, que peut-il sortir de son chapeau magique pour critiquer le socialisme et les socialistes? Sa servitude à la bourgeoisie minoritaire, parasitaire, non-élue, non-méritante, et totalement inutile lui serait-elle montée à la tête? Ce grand défenseur du Ô Capitalisme saurait-il défendre les pires crimes commis, au nom du libre marché? Dictatures imposées par l’oncle Sam, coups d’État, génocides, assassinats politiques, enlèvements, mercenariat, etc.,
Saurait-il seulement reconnaître le socialisme pour en parler ainsi, ou comme la plupart de nos blogueurs capitalistes, s’entêterait-il à nous pointer le roi de la Corée du Nord qui lègue ses pouvoirs à l’un de ses fils, le défunt génocidaire moustachu de l’ex-URSS ou même, Pol-Pot le castor? Je crois pour ma part que Denis Coderre n’y connait absolument rien et qu’il éviterait même le débat, s’il y était confronté. La preuve est qu’il a traité Mulcair et son parti de « socialistes », une ignorance patente du mouvement idéologique, et une gratuité verbale grossière envers un système qui prône le partage des richesses et la décentralisation du pouvoir, rien de plus, rien de moins.
Et ça se présente ensuite aux élections…