Cultiver sa différence

Cultiver sa différence

Le matin au réveil lorsque je me regarde dans la glace, je suis bien obligé de me rendre à l’évidence. Je n’ai pas la zizouille à Roco, la beauté de Carla (Qui fait bientôt son entrée au musée Grévin) et la célébrité de Nico. Je suis donc bel et bien mal barré pour faire la couverture des magazines people. Mais je m’aime comme je suis. Et, comme l’amour, ça s’entretient faut bien trouver un truc pour cultiver sa différence. En ce qui me concerne, j’ai trouvé Internet. Et vous… C’est quoi votre truc ?

Non sans dec, vous croyez sincèrement que vous êtes quelqu’un au même titre que moi d’ailleurs ? Et si je vous disais que OUI, ça vous en boucherez un coin non… ? La différence fait partie de la vie. Chaque vie humaine fait partie d’un programme. Que l’on appelle généralement : « programme d’incarnation ». Ce qui veut dire qu’à notre naissance, il nous est attribué à tous une fonction, ou dit autrement, une mission de vie. Le souci c’est que pour 99 % des cas les gens n’en sont pas conscients. Ils ne connaissent pas cette vérité, ils ne peuvent donc pas l’incorporer dans leurs réalités, ce qui les conditionne et les empêche de comprendre leurs différences. C’est ce qui les conduit à reproduire et donc par extension à baisser les bras face à la nécessité pour chacun de cultiver sa différence…

Si chaque individu qui a fait l’histoire avait choisi de faire de la sorte, pensez vous que nous aurions eu droit aux chefs d’œuvres de l’art, aux grandes découvertes ou aux nouvelles inventions… ? La réponse est NON et pour cause… ! Et ce n’est pas dans les habitudes des gens qui sont au pouvoir de s’occuper de ce genre de choses… Leur intérêt n’est pas que nous cultivions nos différences mais que nous reproduisions en vue d’assurer la survie du système. La société tout entière est bâtie sur ce principe. L’objectif de la société c’est le rendement. Notre objectif à chacun c’est de prendre conscience de qui nous sommes et de ce que nous avons à faire ici-bas sans ego. Pourtant entre les deux le malaise persiste ! Pourquoi ?

C’est là justement ou ça devient intéressant ! Réfléchissez un tout petit peu… Si l’état tel qu’il est construit aujourd’hui (Avec l’aide de la finance) laissait le temps et donnait les moyens à chacun de mener sa vie comme bon lui semble (en accord avec la conscience et la charte des droits de l’homme) pensez-vous sincèrement qu’il est encore une raison d’être ? La réponse est simple : NON ! Qu’est-ce qui fait que ce rouleau compresseur est encore en place tel quel ? Ne serait-ce pas les gens qui l’entretiennent au détriment d’eux-mêmes… ? Et pourquoi font-ils ça ? Tout simplement parce qu’ils ont du mal à s’accepter comme ils sont. Ils ont besoin de rêver sur les autres au détriment d’eux-mêmes… Ils ont besoin de modèles, d’acteurs, d’une référence sur lequel se projeter et donc se reconnaitre. Or notre propre modèle c’est soi. Et rien n’est fait à l’extérieur pour que nous en prenions conscience. Normal puisque ça se passe à l’intérieur ! Vous comprenez dès lors pourquoi il urge de cultiver nos différences… La différence est le seul garant à soi-même grâce à l’harmonie conduisant à la paix de l’âme. La paix Intérieure amenant la paix à l’extérieur. Seule et unique référence sur le long et très long terme. Moralité de la petite histoire : « Notre différence se cultive face à la glace ! » Ce n’est qu’en ayant passé ce cap (Au passage, rien n’empêche de se faire aider…) que nous pourrons nous reconnaitre les uns les autres. Unit au sein de nos différences à servir tous ensemble le projet d’une volonté commune : « Le bien être de tous les êtres ». Ceci est vrai en paroles, en ce qui concerne les actes concrets dans la vie réelle. Beaucoup de gens se disant dans le bio, la spiritualité, la conscience… Ne font encore aujourd’hui que dire la chose, quant à la pratique par l’entraide et le réseau… « C’est parle à mon cul ma tête est malade – chacun pour soi ! ». Ils ne reconnaissent eux aussi (pour les trois quart) qu’une seule chose : le fric ; à l’identique du système qu’ils critiquent. À ce rythme le monde actuel a encore de beaux jours devant lui, bravo les gars