Petit ralentissement pour Rome afin d’explorer en profondeur les différentes situations mais la machine redemarre en fin d’épisode. Je m’étais peut être un peu avancé sur le nouvel Octave car j’accroche moins à celui ci. Octave est devenu beaucoup plus froid, arrogeant et j’ai du mal à reconnaître le jeune Octave dans cette nouvelle version. D’ailleurs c’est une technique très soap quoi qu’on en dise. Car dans un soap quand on veut donner une nouvelle orientation à un personnage, il n’est pas rare de lui donner un nouveau visage et ici c’est la même technique. Cela dit, l’intrigue est bien relevée qu’un vulgaire soap et les alliances et trahisons durant cet épisode sont particulièrement jubilatoires. Une vraie partie d’échecs où chaque mouvement en entraîne un autre. Octave revient à Rome après avoir vaincu Marc Antoine et se fait nommer consul de Rome, Ciceron est méfiant mais lui accorde le bénéfice du doute, même s’il finira par rappeler Brutus. Mais Octave est bien plus intelligent et signe une nouvelle alliance avec Marc Antoine par l’intermédiaire de sa mère. Voilà ainsi Brutus et Ciceron contrecarrés. Un jeu de dominos habile et particulièrement machiavélique.
Attia est ainsi une nouvelle fois sur le devant de la scène et joue à la grande tragédienne en se jetant aux pieds de son fils chéri. D’un autre côté, il ne lui reste qu’ Octave pour sauver l’honneur de la famille. Octavia passant son temps à se droguer et à sucer des esclaves lors d’orgie avec Jocaste selon sa mère. Une orgie de laquelle elle sera d’ailleurs sauvée par Agrippa qui ne peut pas voir sa douce se rabaisser à de telles pratiques. Par contre il fera passer sous silence pourquoi lui même s’y trouvait. Agrippa déclare à nouveau son amour à Octavia et apparemment Attia ne semble pas hostile à ce charmant jeune homme.
L’intrigue de Vorenus et de ses enfants est par contre assez endormante. Le rôle du gentil papa ne lui convient pas. Ses enfants n’ont pas oublié le passé et n’ont qu’un envie celle de s’enfuir. Mais pour aller où et y faire quoi ? Se prostituer ? Ils n’ont donc pas d’autre choix et doivent rester avec Vorenus. La cérémonie pour éloigner les mauvais esprits était à la fois drôle et dégoûtante avec le sang de la poule dont on badigeonne le visage de la fille. D’ailleurs j’ai adoré la présentation des enfants par Vorenus lors de leur retour “ je vous présente mes enfants. La fille a été prostituée et le garçon est le fils de ma femme et d’un autre ”. Au moins il n’y va pas avec le dos de la cueillere. Cela ressemble bien au côté rude de Vorenus mais quand même j’ai été un peu choqué par une telle présentation.
On ressort l’espace d’une scène, la vibration gay entre Pullo et Vorenus. La femme de Pullo reprochant à son mari d’aimer davantage son ami. Je trouve toujours ce genre d’allusions à mourir de rire même si elle n’a pas tout à fait tort. Pullo et Vorenus sont indissociables et seront toujours là l’un pour l’autre quoi qu’il puisse se passer. Ce sont les Chandler et Joey de Rome. Cette partie sur Vorenus ne manque d’ailleurs pas d’humour.
C’est donc un petit bilan pour cet épisode même s’il met en place de nombreux nouveaux éléments pour la suite. La série reste néanmoins toujours aussi passionnante, l’épisode était juste un peu moins intense dû sans doute à l’intrigue de Vorenus un peu trop familiale. Je suis donc un peu moins inspiré pour écrire sur cet épisode. Mais bon tout ne peut pas être parfait même dans Rome. Je suis certain que la série rebondira à son avantage lors du prochain épisode.
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