Jean-Marc Rouillan, le cofondateur d’Action Directe aujourd’hui en semi-liberté, laisse entendre qu’il ne nourrit aucun regret pour l’assassinat du patron de Renault Georges Besse et s’explique sur son engagement auprès d’Olivier Besancenot, dans une interview à L’Express à paraître jeudi.Interrogé sur l’assassinat de Georges Besse le 17 novembre 1986, il répond: “je n’ai pas le droit de m’exprimer là-dessus… Mais le fait que je ne m’exprime pas est une réponse. Car il est évident que, si je crachais sur tout ce qu’on avait fait, je pourrais m’exprimer. Par cette obligation de silence, on empêche aussi notre expérience de tirer son vrai bilan critique”.
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