« C'est pour cela que nous assurons les Français de la garantie absolue de l'Etat sur le système bancaire français. Comme l'a dit le président de la République à Toulon, l'Etat interviendra pour qu'il n'y ait pas de conséquence concrète pour les Français de difficultés éventuelles des banques françaises. » Nous dit on ? En fait, je n’y comprends plus rien. Les caisses de l’état sont vides. Pour sauver des banques – en racheter, ça veut dire – il nous faudra emprunter de l’oseille. Mais… A qui emprunte-t-on de l’argent ? Aux « Marchés Financiers » ? C’est la déroute. Aux banques ? Elles n’ont plus de pognon.
« Très concrètement, nous proposons la responsabilisation des agences de notation, y compris sur le plan juridique ». Ah. Les agences de notation. Comme Lehman machin qui a coulé il y a une semaine ?
« [nous proposons] le contrôle des paradis fiscaux » Ah ! Ils dépendent de la loi Française dorénavant ?
« Votre appel à l'« union nationale » a fait long feu... » « Quand on est dans une tempête, un peu de cohésion nationale ne nuit pas et je constate que c'est le cas dans beaucoup d'autres pays. J'aurais souhaité que l'opposition le comprenne. » Oui. Ils mènent une mauvaise politique depuis 7 ans et il faudrait que la gauche la soutienne. Pas moi. Merci »
« Si la situation économique venait à se dégrader de façon plus importante, on peut toujours imaginer une évolution de notre politique économique ». Comme hier ? Débourser un milliard pour sauver une banque. « Nous faisons le choix de tenir fermement les dépenses, en particulier celles de l'Etat » Heu…
« Nous avons engagé des réformes fondamentales sur l'emploi et la compétitivité de l'économie ». Ah. Bien. C’est raté.
« Nous ne nous sommes jamais interdit de relancer les contrats aidés au cas où la situation de l'emploi se tendrait ». Communiste !
Ces charlots… Ils recommencent. Raffarin avait supprimé les emplois aidés… Devant la catastrophe, ils avaient été obligés de les rétablir. Puis ils les ont supprimés. Et ils les rétablissent. Incompétents…
« Ma conviction est que La Poste aura besoin de financements pour se développer si elle ne veut pas voir d'autres établissements européens prendre sa place. Cela ne passe pas par la privatisation. » Non. Une ouverte de capital au privé, on appelle ça comment ? Remarque ! Ne lui jetons pas la pierre à notre François Fillon préféré. Nicolas Sarkozy avait promis que GDF ne serait pas privatisé.
Ne désespérons pas.