Les efforts, si petits soient-ils, sont traumatisants pour l’organisme, tant d’un point de vue physique (articulation, respiratoire, circulatoire, etc…) que physiologique. Les pertes hydriques liées à la pratique du sport, intensif ou non, sont colossales mais ne sont pas composées que d’eau et c’est bien là le danger. J’ai longtemps cru que le fait de ne boire que de l’eau et de manger un quartier d’orange ou un morceau de banane, suffisaient à mon organisme lors d’une compétition. Grave erreur !!! Bien évidemment j’ai toujours été contre le dopage, et pour moi le fait de prendre quelque gel ou poudre que ce soit constituait déjà une entrave à ma ligne de conduite.
Heureusement, si je puis dire, l’expérience de 4 années de triathlon, accompagnée de conseils en diététique, entrainements ou nutrition m’ont fait modifier ma vision des compléments alimentaires sportifs.
La transpiration contient des nutriments, dont le sodium, essentiel, qui participe au bon fonctionnement du corps. Il est nécessaire pour un bon équilibre hydrique et minéral de l’organisme. Il participe en tant que « transporteur » à l’absorption de l’eau et des autres nutriments comme les glucides. Une carence en sodium durant l’effort peut être synonyme de déséquilibre hydro-minéral et donc perturber le bon fonctionnement de l’organisme eu niveau des tissus nerveux, mais aussi musculaires.
J’avais bien tenté une fois d’essayer l’Isostar dans mon bidon de vélo… Beurkkk ! Et dès la sortie de ma transition T2, j’ai eu le bide en vrac, des maux d’estomac à la limite de me faire vomir. Obligé de marcher pendant plus de 500m le temps que tout çà passe.
Après cette mauvaise expérience, je jurai bien, comme le corbeau dans la fable, que l’on ne m’y reprendrait plus.
Pourtant, « y’a qu’les imbéciles qui n’changent pas d’avis »…
Lors d’une rando vélo, sponsorisée par Go2 (marque bretonne) que je faisais avec Tony, du club de tri de Dinan, la tentation d’un gel ressurgit. Le goût des produits alors ingurgités ne m’a pas vraiment plu, sans doute trop sucrés ou à caractère fruité trop prononcé. Tout naturellement, je me suis dirigé vers Overstims, tellement le matraquage publicitaire était présent à ce moment.
Par contre les poudres à diluer dans les bidons ne m’ont jamais réellement convaincues, seuls les gels type « coup de fouet » m’ont donné l’impression d’une évidente utilité. Mais mon échec à Embrun a tout remis en cause.
Le mélange des genres n’est pas à faire !
Pour mon colossal objectif qu’est l’embrunman, il me restait des gels « coup de fouet » et« inkospor » glanés par ci par là sur différentes compètes. Les crampes d’estomac m’ont tellement ruiné la santé que je pensais que tous ces produits n’avaient d’utilité que d’enrichir leurs fabricants. Il m’aura fallu là encore les conseils d’experts en la matière pour m’aider à comprendre pas mal de choses, dont le fait qu’il ne faut pas en abuser et que tous ces produits « concentrés » doivent être dilués pour être assimilés.
En la matière les avis divergent et les marques aussi, mais leur mode d’administration reste sensiblement identique. Je me suis décidé lors du XL de Gérardmer en 2007, support du championnat de France de Triathlon longue distance, que je faisais en groupe d’âge, de « tester » une gamme de produit, conformément aux conseils que l’on m’avait prodigués, et de m’y tenir quoiqu’il arrive.
Les produits ? Authentic nutrition.
Je ne connaissais pas cette marque avant que l’on m’en offre quelques échantillons mais les avis en la matière semblaient positifs.
J’ai donc acheté trois sortes d’actifs. De la poudre « carbo powder nouille liquid » à utiliser à J-4, J-3 et J-2, qui consiste en une recharge d’hydrate de carbone. Le jour de la course, un « energy gel » quelques minutes avant la course, avec pour le diluer, un ½ bidon d’eau. A la sortie de l’eau (4 km) ou plutôt dès les premiers hectomètres de vélo, un nouveau gel, de l’eau et roule ma poule.Durant toute la course, un gel toutes les heures et régulièrement des gorgées de « booster energy drink » (poudre à diluer dans le bidon).
Je n’ai rien pris d’autre durant la partie cycliste.
Pour la Course à pieds, j’ai continué dans la même logique, si ce n’est qu’au niveau des ravitos il m’arrivait parfois de prendre des ½ verres de coca ou des « fritelles », pour le goût, çà change un peu du sucré et comme les premiers en avaient terminé depuis longtemps je me disais que comme çà c’était aussi ma façon de prendre l’apéro avec eux.
Bilan : aucune crampe articulaire, aucune crampe d’estomac et un sourire banane !
J’ai retenté l’expérience quelques semaines plus tard lors du Marathon Seine Eure, que je refaisais pour la troisième fois en compagnie de Damien, le copain normand.
Bilan : identique à Gérardmer avec un bonus, je pouvais « marcher »… D’habitude, j’avais toujours mal aux jambes, je marchais en « déambulateur »… mais là que dalle, des petites tensions mais pas plus qu’après un dix bornes.
J’étais conquis et c’est pourquoi j’ai réutilisé ces produits sur mon Ironman à Nice cette année avec toujours la même satisfaction. Et je recommencerai à nouveau lors de ma 4ème participation au marathon normand le 12 octobre prochain.
Et l’avantage de ces produits, c’est que même sans les avoir testés auparavant lors de mes entrainements, je n’ai ressenti aucune gêne, l’organisme s’y est adapté de fait. Sans doute les secrets de leur fabrication, sans gluten, arachide ou aspartame. Depuis j’ai ajouté à la gamme le « flap jack » un gateau pour le p’tit déj des compétitions…Evidemment utiliser ce genre de produit ce n’est pas gratuit, comptez 23 € pour la boite d’energy drink, 22 € pour une dizaine de gels, 21 € pour le carbo powder. Mais bon au moins la récup est plus rapide, plus facile et surtout la compétition plus agréable.
@+
PS : et pour celles et ceux qui se disent encore : “vu mon niveau çà ne servira à rien”… je répondrai “et vu l’mien… çà sert bien… mais bon chacun son organisme…”
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