Ségolène Royal a donc fait son come-back médiatique samedi dernier.
Partant à l’abordage du Parti Socialiste, elle doit rassembler autour d’elle un maximum d’adhérents pour espérer l’emporter en novembre prochain.
Mais là où elle est très forte, c’est qu’elle retente le coup de la présidentielle : plutôt que d’attaquer sur les idées, elle s’impose sur la scène médiatique.
Pas bête comme technique, les idées c’est ennuyeux et cela peut attirer les foudres contre soi.
Elle a tout compris : on supprime le fond et on ne garde que la forme.
Le pire et le plus énervant dans tout ça, c’est que ça marche.
Tout la presse s’est interrogé sur sa nouvelle coiffure, sa tenue bleue, le rôle de Dominique Besnehard, et j’en passe. Mais bien sûr rien sur le fond.
Elle avait perdu à ce petit jeu lors des présidentielles en tombant sur plus fort qu’elle en matière de communication, cette fois-ci, au sein du Parti Socialiste, elle a toutes ses chances…
Dommage, le débat politique français n’en sortira pas grandi encore une fois !