Nos phares historiques recherchent des mécènes

Par Benoit De Sagazan

Lu dans Le Télégramme, le 30 septembre 2008 :

Phares. Recherche mécènes désespérément
Vigies inaccessibles au public, les phares en mer font partie des oubliés du patrimoine maritime, se délitant au gré du départ de leurs gardiens et cherchant de généreux mécènes pour ne pas sombrer.

Extrait
La France, seul pays au monde à avoir autant éclairé ses côtes, compte désormais plus d’une vingtaine de phares en mer (sur un total de 150 bâtiments ) dont plus aucun n’est habité, automatisation oblige. Faute d’être entretenus, ces édifices, qui comportent parfois des intérieurs remarquables, sont à terme « condamnés », alerte Marc Pointud, responsable de la Société nationale pour le patrimoine des phares et balises (SNPB).
(...) « On a commencé à en protéger quelques-uns, mais pas les phares en mer » , explique Alain Decaux, conseiller pour le patrimoine maritime et fluvial à la Drac, qui aime rappeler que le phare de Cordouan a été le premier monument à être classé Monument historique en 1862, en même temps que Notre-Dame de Paris.
(...) Jean-François Le Besque, délégué régional de la Fondation du patrimoine, organisme privé, assure qu'il y a « des grandes entreprises comme Total ou Lafarge qui sont intéressées, à condition qu’il y ait un projet défini » . Marc Pointud milite pour que la gestion de ce patrimoine, représentant « trois siècles d ’ aventures humaines » , soit déléguée à des associations ou à des collectivités...

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