Crise bancaire, l'Élysée veille (ça rassure, hein)

Publié le 30 septembre 2008 par Rebus

 Sans ironie aucune, le Monde nous apprend que l'Élysée a décidé de...prendre des mesures.

 Pour caricaturer, je dirais que l'Élysée, enfin, Sarko et Guéant, la ministre de tutelle, Lagarde, comptant comme quantité négligeable, ont rencontré banquiers et assureurs pour se dire que "ah ben oui, ça va pas, mais, qu'est ce que vous voulez que je fasse Mr de Castries, hein, dites le moi".

 Donc, l'Élysée entend agir, dans quel sens, le Monde ne saurait le dire (moi non plus) vu que , apparemment nos responsables visionnaires n'ont qu'assez peu d'idées pour gérer cette crise, censée pourtant s'arrêter, comme un banal nuage radioctif à nos frontières.

 Quand on assiste aux divers échanges embarassés et critiques entre petits camarades, style Wauquierz et Lagarde et que l'on se remémore le discours new yorkais de notre Che, Sarko, le régulator de l'ultra libéralisme, on est assez tenté de croire que la maison brûle mais que, surtout, on évite de regarder et de le dire.

 Ne pas affoler les français, déjà que ces veaux ne goutent plus vraiment les charmes de la Star Ac (1 million de spectateurs en mons, bonne nouvelle ça).

  Surtout, ne pas réveiller ménagers et ménagères qui voient leur pouvoir d'achat fondre  comme une plainte déposée contre Jean Sarkozy, le chômage s'envoler comme un budget de Dati.

 Le moral est bas, n'en rajoutons pas. le système bancaire est solide clament en tendant préventivement la sbile les divers affairistes. Ouais, sauf qu'en Angleterre, on voit déjà des banques avoir de sérieux problêmes.

 Tiens, ce merveilleux modèle anglais, n'esyait on pas il ya encore peu de nous le vendre ? Où ce génial capitalisme américain, lequel voit pourtant les chicago boys découvrir les joies des nationalisations. Ben oui, il faut sauver les soldats pognon et mondialisation.

  Socialisons les dettes, privatisons les profits, le truc est connu.

  La France, cet archaisme, peut peut être mieux s'en tirer ; même des UMPistes vantent son filet social, celui qu'ils tentent à toute force de dézinguer.

 Une cohérence dans l'action gouvernementale. L'incompétence, la langue de bois élevée au rang d'art, le dogmatisme et le refus de reconnaitre ses erreurs sont bien les seules choses que l'on puisse  de ce triste mandat