Les places boursières ont sévèrement dérouillé hier et cette nuit, nos dirigeants français nous serinent que non notre système est solide... comme on ne devait pas être touché, je vous le rappelle.
En ces temps de grand n’importe quoi… où on découvre des élus UMP en appeler à la fin des paradis fiscaux, des parachutes dorés, du rôle de l’Etat… gros avantage du politique, il a la mémoire très courte et particulièrement sélective… Dans une belle proportion, le hier est une option facultative et l’avant-hier n’a jamais existé et le demain une vision de l’esprit.
Enfin pour une fois… on est déjà prévenu… « Tas de cons, c’est vous qui allait payer la note à coups d’impôts, de flexibilité, de casse de la sécu (je le vois venir gros comme une maison) et surtout de serrage de ceinture ».
L’épicentre passant, il y a d’ailleurs fort à parier qu’au final, ces pauvres traders, banquiers, industriels ne seront au final que les victimes irresponsables de notre propre égoïsme… celui du consommateur qui sommeille en chacun de nous.
Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seul, je suis tout émerveillé de noter cette presque coïncidence… Le CAC40 est repassé dans le vert, le même jour où un ministre de l’emploi annonce que les chiffres du chômage seront mauvais pour un an. Je passe sur le coté désuet de cet instrument de fausses mesures, je veux seulement souligner cette bienheureuse coïncidence qui est du même tonneau que la progression en bourse d’une société qui annonce un plan de licenciements… c’est curieux non.
Pas tant que ça, au fond nous ne sommes pas loin d’un concept très prisé celui du « une bonne guerre pour faire repartir l’économie »… là c’est une bonne purge et les victimes sont les mêmes… so cool… et comme tout le monde ne connaît pas la crise, il ne me paraît pas nécessaire de vous faire un dessin.
Peut être une petite image en vous disant que le doigt de la main invisible vous salue bien… tas de cons… dont je suis.