Le congrès du PS est le lot de beaucoup de postures... et c'est fatiguant... dernière en date :
SUD veut y aller. La maire de Lille a rejeté les candidatures de ce syndicat aux élections professionnelles prévues le 6 novembre prochain. La règle veut que seuls les syndicats considérés « représentatifs » puissent se présenter au premier tour de ces élections. Jean-Louis Frémeaux, adjoint (MRC) en charge du dossier, fait valoir que la section SUD ne s'est montée « qu'en juillet dernier » à la mairie. Côté SUD, on estime que la représentativité est prouvée par le nombre de candidats : 36. Un recours au tribunal administratif a été déposé. (source 20 minutes).
La motion de Martine Aubry (p 16)
2) Conforter les acteurs sociaux
Page 16 de la motion de Martine Aubry :Le paritarisme et la négociation collective sont les deux outils majeurs des syndicats pour défendre les intérêts collectifs des salariés et pour adapter le droit à leur environnement.
Le paritarisme est aujourd’hui affaibli,à l’UNEDIC comme à la Sécurité sociale. Le gouvernement accentue cette crise par des décisions autoritaires. Nous devons agir pour que les partenaires sociaux retrouvent toute leur place, l’État demeurant le garant de l’ordre public social.
La négociation collective doit être un mode naturel de définition des conditions de travail. Elle est aujourd’hui en panne, quand le gouvernement ne la bafoue pas en remettant en cause les accords signés.
La négociation doit se développer à nouveau, au niveau interprofessionnel, de branche ou d’entreprise. Par ailleurs, l’accord majoritaire doit être exigé à chaque fois que l’on déroge au niveau supérieur, dans des domaines autorisés par la loi.
Pour ce faire, nous avons besoin de syndicats forts et représentatifs. Nous devons débattre avec eux des moyens de les renforcer : par exemple donner à chaque salarié un chèque syndical (financé par l’entreprise et l’Etat) pour le verser au syndicat de son choix, organiser les élections professionnelles (comités d’entreprises comme délégués du personnel) tous les deux ans le même jour en France pour permettre aux syndicats d’organiser une véritable campagne nationale, mobilisant les salariés, et adaptée ainsi aux réalités de chaque entreprise.