Aujourd’hui, comme d’ailleurs dans le reste du monde, l’obésité ne cesse de progresser en France, favorisée par des habitudes alimentaires qu’il est difficile de modifier, d’où la proposition de la mission parlementaire qui vient de rendre son rapport, de porter’ le taux de la TVA, actuellement de 5,5% à 19,6% pour les produits gras ou sucrés.
L’objectif est louable car le seul coût de la prise en charge de l’obésité atteint, selon les estimations, entre 10 et 15 milliards pour l’assurance maladie, soit 8% des dépenses de santé avec, en perspectives, 14% en 2020, sans parler des risques majeurs que l’obésité présente pour ceux qui en sont les victimes et contre laquelle il n’existe actuellement aucun médicament probant.
Cependant, la proposition parlementaire a peu de chances de passer, bien que la lutte contre l’obésité fait partie des « grandes causes nationales.