Je t'ai choisi, puissant personnage d'un parc,
Ivre de ton langage,
Puisque le ciel t'exerce, et te presse, ô grand arc,
De lui rendre un langage !
O qu'amoureusement des Dryades rival,
Le seul poète puisse
Flatter ton corps poli comme il fait du cheval
L'ambitieuse cuisse !
-Non, dit l'arbre. Il dit : NON ! par l'étincellement
De sa tête superbe,
Que la tempête traite universellement
Comme elle fait une herbe !