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Alors que le krach boursier s'amplifie, si l'on jette un coup d'oeil aux dernières cotations, force est de constater que les cours de l'énergie ont perdu de leurs valeurs depuis le début de l'année. Pourtant, ça bouge pas mal du côté des entreprises cotées. Quelques exemples :
Le rachat du groupe britannique British Energy pour plus de 15 milliards d'euros par EDF devrait améliorer le résultat 2009 assurait samedi le PDG du groupe français d'électricité. Aujourd'hui, selon le journal les echos, EDF (par sa filiale EDF Trading), profitant ainsi de la panique boursière, a conclu le rachat d'Eagle Energy Partners, l'activité nord-américaine de la fameuse banque Lehman Brothers dans l'acheminement d'énergie en gros et le stockage de gaz.
Dans un communiqué publié hier, GDF Suez déclare qu'elle va construire une centrale hydroélectrique de 115 mégawatts (MW) au Panama et en vendra l'électricité à hauteur de 100 MW par an à plusieurs distributeurs. Ce développement dans le secteur hydroélectrique contribuera à stabiliser les prix de l’énergie en réduisant la dépendance envers les prix fluctuants des combustibles, ce qui bénéficiera au consommateur final panaméen.
Par voie de presse toujours, on a appris hier que le patron de Theolia, Jean-Marie Santander, venait de démissionner. La société française de construction et de vente d'éoliennes (qui reste un des leaders européens de la production d’électricité à partir des énergies renouvelables) a récemment été victime de rumeurs de faillite. Le P-DG de la société française de construction et de vente d'éoliennes Theolia a démissionné de son poste avec effet immédiat. Selon Eric Peugeot président du conseil d'administration, Jean-Marie Santander "a positionné Theolia comme l’un des principaux producteurs d’énergie éolienne au niveau mondial. Sous son impulsion, la Société est passée du marché libre au SBF 120 en seulement 14 mois, une performance unique en France".
...et profitez de la remontée des cours
Malgré le vent de panique qui secoue les bourses internationales, on peut espérer que la remontée des cours sur les marchés de l'énergie ne devrait pas trop se faire attendre. En effet, le recours aux énergies renouvelables devient d'autant plus stratégique que le contexte économique est difficile.
La ruée vers les nouvelles énergies donnera probablement lieu à des spéculations et des investissements effrénés, d’une ampleur mondiale sans précédent (si ce n’est les investissements que l’on a connu dans les sociétés internet de la fin des années 90), qui mèneront, au final, à une gigantesque bulle boursière.
On pourrait objecter que la frénésie du secteur des énergies renouvelables est due à l'appétit d'un nombre croissant d'investisseurs qui vont faire augmenter exagérément les valeurs boursières des entreprises de ce secteur, qui ne refléteront nullement leur chiffre d'affaires et leurs bénéfices. Cela pourrait avoir comme conséquence ultime l’éclatement de la bulle verte, comme on a pu connaître l’éclatement de la bulle internet !
Or, en 2008, le contexte économique est différent : Face à la hausse de leurs coûts, les entreprises vont devoir réaliser des gains de productivité, être innovantes. Au-delà de l’engagement citoyen dans une démarche de développement durable, il devient aujourd’hui rentable pour une entreprise, pour ne pas dire indispensable, d'investir dans de nouvelles solutions productives et des énergies alternatives. C'est donc là que les principaux acteurs du marché vont tirer leur épingle du jeu.
Le recours aux énergies renouvelables autorise l’entreprise à réduire, d’une part, ses frais de transport et d’approvisionnement, et, d’autre part, à trouver les moyens de réduire sa facture énergétique en hausse perpétuelle.
Dans ce contexte, le recours aux énergies renouvelables va permettre aux entreprises de limiter la casse dans un contexte de récession économique qui s'accélère chaque jour. Au final, les marchés devraient se stabiliser et la croissance repartir vers fin 2009 ou début 2010 peut être.
A cet instant, ceux qui auront engagés leurs placements boursiers dans les énergies renouvelables seront alors au comble du bonheur....
Magazine Environnement
Dans l'affolement boursier général, amplifié par le rejet hier de la Chambre des Représentants Américaine sur les 700 milliards de dollars (plan Paulson), les investisseurs pourraient fuir le secteur bancaire pour miser sur des valeurs alternatives. Certaines entreprises dans les énergies traverseraient alors la tempête financière. C'est peut être l'heure de miser en bourse sur les énergies renouvelables...