Ce soir les journaux télévisés se faisaient même un plaisir de préciser que la crise mondiale était là depuis le refus du plan de secours par le congrès américain.
Je m’interroge sur cette crise, sur la pensée profonde des français au sujet de cette crise, sur les peurs, les angoisses, les appréhensions des français au sujet de cet épisode économique. Le président a fait un discours riche en communication, grandes paroles, promesses, engagements, indiquant que l’état assumerait ses responsabilités et garantirait les capitaux des épargnants (si tenté que les français aient de l’épargne). Peut être suis-je le seul, je ne crois pas, mais je n’arrive pas à me projeter, à angoisser en pensant à cette crise.
Je regarde, j’écoute, je lis, mais je n’angoisse pas. Bizarrement, je n’imagine pas la situation à venir, je ne me projette absolument pas dans l’ère “post-américaine”. Aujourd’hui j’ai d’autres préoccupations. Bien plus “locales”, bien plus “terre-à-terre”, lorsque j’entend que de plus en plus de français dépendent d’association pour manger, se vêtir, partir en vacances...
Aujourd’hui le monde va mal, mais les gens vont déjà mal depuis hier.