Depuis quelques mois, j'habite dans la Websphère. Une région particulière peuplé de furieux de la rouille, de l'huile, du générateur
TIG, du pas anglais et des mesures en pouce. Leur capitale se situe au milieu de nulle part et réunit des immigrants de tous horizons : californiens, new-yorkais, misddlewestiens, anglais de
Londres, écossais, hollandais, suédois, quelques français même. Ils ont un journal, le bien nommé Jockey Journal, dans lequel ils présentent leurs accomplissements, qu'il s'agisse du nettoyage
d'un carbu ou de la Kustomisation complète d'une épave de Harley. Ces mecs sont tous portés par un même rêve de liberté et de perfection qui leur fait accomplir des prouesses. Comparés à leur
homologues français, ils atteignent un niveau de qualité - en toute absence de compromission : si pour faire beau il faut se passer d'amortisseurs, alors on aura mal au cul et tent pis pour les
vertèbres - absolument hallucinant.
Les images, la vidéo et le thread auxquels elles renvoient sont l'illustration parfaite de mon propos : comment les
mains d'un homme restaurant un moteur de Triumph TR6 peuvent-elles illustrer une vision du monde ? La réponse dans ces images et sur ce lien.