Festiblog 2008, communistes et morveuses marseillaises

Publié le 29 septembre 2008 par Francisbf

Ce week-end, en honnête geek parisien amateur de BD que je suis, je me suis laissé aller à fréquenter ce lieu de mauvaise vie, de débauche de papier destructeur de forêts et de câlins communautaires qu'est le festiblog, cours Saint-Emilion, où, coup de bol inespéré, il faisait beau et chaud, et vice-versa.

Maintenant, afin de ne pas faire durer le suspense trop longtemps, j'ai mal aux pieds. D'autant plus que ma chaussure droite a pris la sale habitude de trouer ma chaussette, et que je n'ai pas les moyens d'en acheter de nouvelles, en tous cas si je veux manger de temps en temps.

Malgré tout, comme l'année dernière, je suis content quand même, parce que j'ai pu porter mon T-shirt " Fayot de Service ", en hommage à LaFraise, partenaire du festiblog, et le chapeau de l'armée rouge de ma petite soeur communiste.

En fait, je l'avais amené juste pour Moatthieu, et son interview de gauchiste sur le site du festival. Finalement, comme l'année dernière, ç'aura été le gimmick de mon festival. Je suis pas sûr de la signification de ce mot, mais il me semble adapté.

En bref, j'ai demandé aux talentueux dessinateurs que j'ai sollicités (sortis de leur torpeur imméritée pour certains) de me dessiner des machins sur le thème du sale communiste mangeur d'enfants, sur quoi je sortais fièrement mon chapeau, ce qui a incité Mélaka et Clotka à me dessiner dessous le chapeau. Alors que bon, quand même, ma légendaire modestie me poussait quand même à demander autre chose. Je me demande dans quelle mesure elles ne me draguaient pas, ces deux-là, surtout Mélaka qui me montrait ses seins (enfin, son sein)(enfin, elle avait une gamine à faire taire, en fait)(bon, je me suis rincé l'oeil gratuitement)(mais même pas tant que ça)(enfin, je veux dire, haha, quoi)(je ne suis pas un pervers).

Hum.

Bref.

Toujours est-il que j'ai eu plein de beaux communistes, que je me sens dans l'obligation d'offrir en pâture à la communauté.

Dans l'ordre des dédicaces de bolchevique sanguinaires, je remercie donc Moatthieu, Allan Barte, Mélaka (elle a parfaitement raison), Capucine (la honte, j'avais même pas reconnu sa pitite famille toute pleine d'espoir dans l'avenir prolétarien), Zak le Musikos, Pollo & Wilde, Goupil Acnéique (qui se sera donné du mal pour trouver une idée sous les quolibets incessants du CGGCBBDFF), Clotka, Ak et Phiip (oui, j'ai transmis pour les gros seins et le sent bon, Cécile).

Et tout ça est visible sur l'alboume que vous pouvez cliquez, là, à droite, où c'est marqué dédicaces festiblog 4.0. Ou alors là.

Sinon, je remercie aussi Thorn, Sébastien Vassant, Libon, Bastien Vivès et Zof pour mes dédicaces de leurs beaux albums, disponibles dans toutes les bonnes librairies dignes de ce nom, mais qu'une pudeur qui me fait refuser de divulguer mon nom, super-top-secret-connu-de-quelques-initiés-se-comptant-sur-les-doigts-d'une-main-de-mutant m'empêche de mettre en ligne ici.

Même si les dédicaces de Zof m'ont coûté deux paquets de mouchoirs et un coca. Ca fait un coca de plus que de dédicaces. En compensation, elle a pas rectifié quand un fan de Stevie Wonder lui a dit " il est méchant, votre mari " en parlant de moi (parce que je croyais que Stevie Wonder était mort). Enfin bon, elle devait être en train de se moucher dans un de mes mouchoirs à ce moment, aussi. Puis quand même, je lui ai fait découvrir les perles du Paris millénaire, le Palais Omnisports de Pari-Bercy, la Bibliothèque François Miterrand et le Monoprix de l'avenue de France (mais il était fermé), à cette provinciale aux sinus remplis à déborder par les oreilles. Si ça c'est pas du sacrifice. Ma bonté me perdra un jour.

Si, si.