Le montant des économies proposées n'est pas très explicite car en page 45 du rapport, il est proposé 70 millions d'euros sur trois ans et en page 46, 100 millions d'euros sur la même période. Il y a donc une fourchette qui varie entre 210 et 300 millions d'économies à réaliser. Il est tentant de d'imaginer qu'il s'agit là d'une marge de négociation laissée aux biologistes.
Quels sont les actes dont les tarifs sont susceptibles de baisser ?
M. Ballereau a clairement identifié la glycémie dont il propose une divison par 2 du tarif. Il y a également dans le rapport la description des actes concernés : ce sont des examens hautement automatisés et d'interprétation simple mais M. Ballereau ne se hasarde pas à les citer si ce n'est qu'il écarte l'hémogramme.
Par contre si on reprend le rapport Lalande, paru en 2006, il y est clairement indiqué que 11 analyses représentent à eux seuls 43% des actes remboursés et devraient logiquement être moins cotés pour réaliser les économies souhaitées (alinéa 4.2.1.2).
En croisant les propositions des deux rapports, émerge une liste PROBABLE d'examens dont la tarification devrait significativement baisser :
- Exploration d'une anomalie lipidique,
- Transaminases,
- CRP
- Ferritine
- TSH + T4 libre
- Taux de prothrombine
- Glycémie
- HbA1c
Il est difficile d'imaginer l'ampleur de la baisse mais dès à présent, il serait judicieux d'orienter la réflexion sur la réorganisation des plateaux techniques des laboratoires autour de ces 8 paramètres, en y intégrant d'ailleurs les impératifs du référentiel de qualité (norme ISO 15189).
GdM