Je ne sais pas pour vous mais pour moi il est temps que cette saison 6 se termine et franchement je ne sais pas du tout si je serai tenté de reprendre lors de la diffusion de la saison 7 qui vient de commencer aux USA. Ce malaise alors que je regarde FBI depuis sa toute première diffusion porte un nom, celui de Jack Malone. Le personnage est de plus en plus détestable, méconnaissable par rapport à l’humanité dont il pouvait faire preuve durant les premières années de la série. Pire encore il commence sérieusement à faire peur et on se demande s’il n’est pas loin de craquer psychologiquement. Ainsi, on le montre en train d’espionner Jenifer Lang, la jeune fille enlevée par le réseau de prostitution. La jeune fille est d’ailleurs très mal à l’aise de le voir roder près de son école. Son comportement n’est d’ailleurs pas si différents des pédophiles qu’il traque parfois dans ses enquêtes. Pour l’aider à reprendre pied, on lui fait subir une évaluation psychologique. Mais n’aurai t’il pas fallu procéder à celle ci avant de l’autoriser à reprendre le travail ? Le duo entre Jack et sa psy fonctionne essentiellement grâce au contraste entre les deux acteurs mais surtout grâce au talent de Linda Hunt en psychologue chevronnée sachant parfaitement comment s’y prendre avec ce genre d’individus. Jack par contre nous livre des confessions assez communes et clichées du pauvre flic qui s’implique trop dans ses enquêtes plutôt que de s’occuper de la vie privée qui est au point mort. Dans l’idée de rendre Sam aussi malheureuse, Jack lui balance le dossier de Brian. Et comme je l’avais dit la semaine dernière, les accusations d’attaque sur une mineure reposaient sur du vent. Ainsi, il bossait comme serveur lors d’un mariage, une ado a essayé de le draguer, il n’a pas répondu à ses avances et la gosse a crié au viol pour se venger. Il n’en fallait pas plus pour voir Brian dégager de la vie de Sam et de son enfant. Si leur histoire se termine de cette façon, cela aura été un peu trop facile comme conclusion. Dommage car j’aimais bien le personnage de Brian et ça nous offrait un nouveau personnage un peu plus sympathique par rapport au reste de la bande. Toujours au sujet de la grossesse de Sam, ce qu’il faut savoir c’est que Poppy Montgomery avait déjà accouché avant que l’intrigue ne se termine. Du coup, on évite les plans de caméra montrant son ventre au point qu’on n’a même pas du tout l’impression que Sam soit enceinte alors qu’elle est sur le point d’accoucher.
Heureusement pour le disparu du jour, Vivian, Danny, Martin et Elena bossent sur sa disparition. Il s’agit d’un héros local ayant sauvé un enfant alors qu’un bus fonçait sur lui. Et depuis le gars se prend pour un super héros. Et cela dans le but de se racheter de la mort de son ancienne compagne et de son fils mort dans un incendie. Bref c’est un peu une question de karma. Vous savez, si vous faîtes quelque chose de bien, des bonnes choses vous arriveront et inversement. Et bien justement là c’est tout le contraire. Connor aide un jeune garçon poursuivi par un gang de dealers de drogues et en cadeau il manque de se faire tuer par le gamin en question. Bref, ça donne vraiment envie d’aider son prochain. Mais coup de chance, il est retrouvé vivant même si vu tout le temps qui s’est écoulé j’avais pensé qu’il aurait perdu tout son sang. Et Elena lui donne sa grande bénédiction lui disant qu’il peut maintenant se pardonner l’incendie et qu’il n’y est pour rien dans la mort des personnes qu’il aimait. D’ailleurs en parlant d’Elena, on la revoit à nouveau en duo avec Martin, les deux acteurs auraient ils tissés des liens durant les manifestations des scénaristes et des acteurs au point d’enfin vouloir des scènes ensemble à l’écran ?
Conclusion : C’est simple, à mort Jack Malone. Qui plus est, Vivian gère de mieux en mieux l’équipe donc si la production avait la bonne idée de se séparer de Lapaglia, la série s’en porterait sans doute bien mieux. L’intrigue du disparu était sans inspiration et au fond assez banale malgré une morale assez pessimiste.