De Yves Couchet, Président de l'Espace Bernanos (Paris 9e, St Louis d'Antin) :
""Aujourd’hui on rencontre parfois des concitoyens qui semblent pris de la crainte de se montrer particulièrement dévoués à la patrie. Comme si l’amour de sa terre pouvait signifier nécessairement un mépris envers les terres des autres ; comme si le désir naturel de voir sa propre patrie belle, prospère à l’intérieur, aimée et respectée à l’étranger, devait être inévitablement une cause d’aversion à l’égard d’autres peuples".
Voilà ce que le Pape Pie XII remarquait il y a juste un demi-siècle, ajoutant :
"C’est notre devoir de rappeler à tous que la doctrine catholique exhorte précisément les Catholiques à nourrir un amour profond et sincère envers leur patrie”.
Les grands écrivains catholiques du XXème siècle, comme Bernanos, Péguy, Claudel ou Mauriac, ont été de grands amoureux de la France. Voilà ce qu’il convient de rappeler en cette année anniversaire, ce que notre époque oublie et tend à négliger. La place que nous donnons ici, à l’Espace Bernanos, aux autres cultures et aux autres pays, par de multiples conférences, rencontres et ouvertures, s’origine dans cet amour préférentiel mais non exclusif pour la terre de notre histoire. Le Pape Jean-Paul II, qui a donné un bel exemple dans son amour de sa Pologne natale, rappelait que
"l’universalité, dimension essentielle dans le peuple de Dieu, ne s’oppose pas au patriotisme - Au contraire, il l’intègre en le renforçant par les valeurs qu’il possède, et particulièrement l’amour à sa propre patrie, si nécessaire jusqu’au sacrifice"."
Michel Janva (via ce blog)