Et voilà, retour au travail après une semaine de vacance très riche avec du roller, du squash (en pratique et en spectateur pour les Internationaux de France), plein d'entraînement, une initiation au dada, une journée à Jardy pour apprécier du concours complet, l'indispensable ciné et pour finir un dimanche on va dire un peu "chargé" avec en apéritif Paris-Versailles le matin avec mes collègues de l'AS Running L'Equipe, et le triathlon contre la montre par équipes de Bondoufle l'après-midi avec mes amis du Meudon Triathlon. Par où commencer ? Par une rafale de bravos.
Bravo d'abord à
Grégory Gaultier, notre n°2 mondial de squash, vainqueur des Internationaux de France, samedi, grâce à une ultime victoire face au surprenant Espagnol Golan. Cette victoire française, c'est la "cherry on the cake" (version british de la "cerise sur le gâteau") d'un tournoi qui fut une grande réussite tant par le plateau (4 membres du top 10 mondial) que par la présence d'un public venu en masse pour cette première édition qui espérons-le en appellera d'autres. Souhaitons aussi désormais que nos Français perfent dans deux semaines à
Manchester pour les Championnats du monde. Il y aura cette fois les redoutables Egyptiens dont bien sûr le n°1 mondial incontestable Amr Shabana. Mais Greg, déjà deux fois finaliste malheureux entend bien cette fois aller chercher le titre qui le fait tant rêver depuis des années. (
Framboise, ça m'a fait bien plaisir de te recroiser... Depuis le temps...)
Autre bravo a l'Ethiopien
Haile Gebreselassie, auteur du record du monde du marathon, dimanche à
Berlin.
2 h 03'59'' pour parcourir les 42,195km. Juste sidérant pour ce prodige de la course à pied. Cela fait quand même du
20,4km/h de moyenne... Essayez de tenir cette vitesse juste deux tours de piste... A 35 ans, ce petit bonhomme de 1,64m, champion olympique du 10 000m en 1996 et 2000 et quatre fois champion du monde du 10 000, a battu son 25e record du monde dans une course quasi parfaite, légèrement en negative split
(1h2'05'' au semi). Pour le plaisir, voici ses temps de passage (et lui n'a même pas besoin de VTT...) : 14'35'' ; 29'13'' (10e) ; 44'03'' ; 58'50'' (20e) ; 1h13''41 ; 1h28''27'' (30e) ; 1'h43'05'' ; 1h57'34'' (40e).
Au passage, bravo à mes 7 camarades de l'AS Running L'Equipe qui étaient au départ avec mention très bien à Xavier Rivoire (France Foot), en 3h18'36''.
Encore un bravo pour
l'équipe de France féminine de foot qui s'est qualifiée pour la phase finale des Championnats d'Europe, l'an prochain en Finlande. Les Bleues ont en effet battu l'Islande 2-1 grâce à des buts de l'inusable
Sandrine Soubeyrand (une chic fille de 35 ans qui compte déjà 129 sélections) et de Candie Herbert. Septième nation mondiale au classement de la FIFA, la France a donc réussi l'essentiel. Reste désormais à ne pas s'en contenter et à enfin aller plus loin que le premier tour. C'est à cette condition que mes médias commenceront peut-être à s'intéresser un peu à elles. D'ailleurs, juste comme ça, dans Stade 2, les seules images de foot au féminin ont été celles des jupettes de l'équipe néerlandaise dont je vous ai parlé il y a quelques jours... Pas d'image de la qualification des Bleues mais 10'' sur les jupettes... CQFD... (Photo www.footofeminin.fr)
Enfin, dernier bravo à
Cédric Fleureton, vainqueur samedi à
Lorient de la Coupe du monde de triathlon. Une saison délicate avait privé Cédric, 35 ans, deux fois vice-champion d'Europe, d'une sélection olympique. Même si les cadors mondiaux n'étaient pas tous présents, cette victoire constitue une belle consolation pour le sociétaire de Sartrouville, également très impliqué dans la lutte contre le dopage à travers l'association AThlets For Transparency (http://www.athletesfortransparency.com). Cédric dont la victoire fait plaisir à de nombreuses personnes tant il est apprécié, devance Tony Moulai tandis que Laurent Vidal confirme la belle prestation d'ensemble des Français avec le 5e rang. Dans la course filles, à souligner le beau podium de Jessica Harrison, troisième et la quinzième place de Marion Lorblanchet.
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Alors ce dada ? Eh bien voilà, c'est fait, depuis le temps que j'en parlais...
Noisette fut ma première partenaire. 1h30 d'apprentissage aux ordre d'Alexandre, moniteur au haras de Jardy, renforcé par la suite par M. Jean Morel, ancien sélectionné olympique de dressage. Brossage de Noisette, nettoyage des pieds et hop c'est parti, direction le manège. Du pas et du trot au programme. Comme d'habitude dans cette phase de découverte, la principale difficulté constitue à intégrer toutes les nombreuses informations. Pensez à la position des mains, des épaules, du bassin, des fesses, des pieds etc. Et quand on pense à un truc, on en oublie un autre et tout se désynchronise... mais bon, c'est l'jeu ma pauvre Lucette (spéciale dédicace;))...
A l'arrivée, plutôt satisfait. Quand on parvient à se régler sur la bonne fréquence et à synchroniser ses mouvements avec ceux du cheval au trot, ça se passe pas mal. Mais une chose est sûre pour ceux qui en doutaient, l'équitation est bien un sport. Une fois grimpé sur la bête, il suffit d'imaginer devoir passer au-dessus d'un obstacle de 1,60m de haut et autant de largeur, pour s'en persuader. ça doit quand même bien remuer. Par contre, désolé pour celles qui se réjouissaient de m'imaginer en train de marcher en canard comme souvent pour les débutants en dada, je fus épargné par les courbatures. Des adducteurs un peu raides certes mais rien de très douloureux... ça aide de faire beaucoup de sport. Et, d'autre part, étant motard avec une grosse moto bien large, je suis aussi habitué à avoir quelque chose entre les jambes et à avoir les jambes écartées
(là, je laisse les esprits mal tournés s'esclaffer... ;) )
Conclusion : Tout ça m'a bien plu. Plus que jamais, je suis donc décidé à disputer un jour un pentathlon. Et généralement, quand je dis, je fais... Quelque chose me dit donc que le dada, ce n'est qu'un début...
(Bénédicte, peut-être bien que tu avais raison... on en parlera bientôt à Lyon :D).
Un grand merci à Gautier et Jean de la Fédé d'avoir monté cette séance d'initiation à laquelle a également participé Astolfo, mon sympathique collègue de l'AFP, merci à Jennifer de s'être levée pour assister à "l'événement", merci au moniteur Alexandre d'avoir eu de la patience, merci au haras de Jardy de nous avoir prêté un cheval et bien sûr merci à Noisette pour sa collaboration.
Pour en finir avec le dada (en attendant le week-end prochain et le championnat de France de saut d'obstacles au Grand Parquet de Fontainebleau), Lionel Guyon a remporté la dernière étape du Grand National, à Jardy. Un concours bien sympa et perso un samedi bien agréable passé au soleil pour suivre le cross en agréable compagnie avec deux "envoyées spéciales" du Journal de l'Equitation, excellente publication (et je suis sincère), partenaire de l'événement.
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Mercredi
Course à pied : 1 heure (en nocturne, pas trop mal)
Vendredi
Dada : 1h30' d'initiation
Natation : 3000m (500 pull respi 3,5, 7 temps ; 200 1 bras par 50 ; 200 jbes-bras opposés ; 8 x 50 (25 sprint, 25 souple) ; 200 dos ; 2 x (2x50 sprint récup.:5'' ; 100 pull amplitude ; 100 vitesse max) ; 10 x 50 diminuer coups de bras chaque 50 ; 400 pull souple)
Dimanche
Course à pied : Paris-Versailles (16,3km)
Triathlon : Contre-la-montre par équipes d'Evry Bondoufle
Ouf, journée terminée. Dure journée surtout au niveau de l'organisation. Allez poser la moto à
Versailles de bon matin, revenir en RER au départ de la course, récupérer la moto dès l'arrivée pour filer à Bondoufle via A86, N104 et A6 pour prendre le départ du tri où Ben m'avait gentiment amené mon vélo
(on n'a pas encore inventé le top case avec suffisamment de place pour le bike), bref, ce fut chaud. A l'arrivée, une bonne journée bien crevante mais sous un magnifique soleil qui a rendu les choses bien plus faciles et surtout très agréables. Un Paris-Versailles "géré" en
1h21'48'' pour les 16,3km dont cette put... de Côte des Gardes qui fait quand même bien mal, sans trop forcer
(je ne suis pas sûr de toute façon que j'avais de quoi forcer) en prévision du triathlon. Côté triathlon, ce fut relativement cool avec mes deux camarades Isabelle et Agnès. 400m de natation, 17km de vélo et 4km à pied essentiellement passés en position de "lapin" comme dirait Agnès qui confond parfois lapin et lièvre. Bon sur ce coup-là, nous n'étions pas vraiment les
"speed rabbit" (1h6'48''), mais peu importe, l'essentiel était de conclure cette saison de triathlon avec mes amis de Meudon présents une fois de plus en nombre
(près d'une vingtaine).
Comme d 'habitude un grand merci à tous les bénévoles de ces deux organisations qui font que ces courses existent et à qui nous devons notre plaisir.
Félicitations à mes 11 collègues de l'AS Running L'Equipe présents sur le Paris-Versailles, avec mentions très bien à Nicolas Perthuis et Christophe Osmont (Vélo Mag tous les deux), finishers en 1h4'13'' et 1h5'39'' et aux trois filles de Manchette Nadia, Cristina et Eva qui se sont lancées pour la première fois sur une telle distance.