Ce qu'il ne faut JAMAIS dire à une femme (Partie 1/5)

Publié le 29 septembre 2008 par Julie Bbg

En ce début de semaine, quoi de mieux qu'une petite mise au point à l'attention des beaux bruns qui peuplent notre planète?
Ok, les blondinets & co ne comptent pas forcément pour du beurre, je sais, mais vous m'excuserez si je prêche pour ma paroisse? Merci.

Donc, étudions le top cinq des mots/phrases à ne jamais (jamais comme dans never, zéro, bouuuh, out, gant de boxe) dire à sa douce et tendre....

On va faire ça tranquillou, c'est à dire en plusieurs fois, et aujourd'hui on se concentre sur le fameux:

COMME TU VEUX

Aaaah ce fameux comme tu veux... tu parles d'un cadeau!

Choisir un resto où aller diner en amoureux;
Organiser les prochaines vacances et décider si elles se dérouleront avec les 10 potes de toujours ou en famille;
Prévoir la nouvelle déco du salon et trancher entre le jaune poussin ou le gris taupe;

Patati et patata, les décisions à prendre au quotidien sont multiples mais chose étrange, ce qui nous semble capitalissime et indispensable, est pour eux, disons hum secondaire.... et encore, je suis polie.

En effet, les beaux bruns et associés n'ont pour ainsi dire qu'une seule revendication: avoir la paix. Et c'est donc dans cette optique que la plupart du temps, ils se targueraient aisément d'un simple je m'en tape en guise de réponse, et c'est bien là que le bât blaisse. Pensant faire preuve d'une diplomatie démesurée et certains que leur réponse sera celle que nous attendions, leur comme tu veux, où tu veux, ce que tu veux... résonnent bonnement et simplement à nos oreilles comme des rien à carrer, lâche moi la grappe.

Dire que ça nous gonfle ou que ça nous vexe est un doux euphémisme.

Je vous la fais courte: en réalité on voit rouge (rouge comme dans krack boursier, meurtre, diabolique, beurk).

Ce qu'on aimerait entendre, c'est plutôt une sorte d'analyse de la situation, avec les avantages et les inconvénients, une attitude qui nous laisserait imaginer que vous n'en avez pas rien à secouer et que vous vous intéressez à ce qu'on vous raconte, et donc accessoirement... à nous.

De là à dire que l'on convoite une décision de votre part, surement pas. Rappelez-vous, nous sommes des femmes, un peu compliquées, beaucoup chiantes, mais en aucun cas simples. Sinon, ce serait pas rigolo. Ho ho ho.

Quand on vous demande ce que vous avez envie de manger ce soir, please, faites-nous plutôt un show dans le style:

Ecoute, vu qu'on a mangé du poulet hier soir et un gigot à midi, je pencherai plus pour du poisson. En même temps, j'ai pas super envie de poisson en ce moment.  Mais toi? Tu as envie de quoi ma chérie?

Là mes cocos, je vous assure le total succès de cette réponse qui, je vous l'accorde, n'en est pas une.

Mais... Madame se sentira écoutée, pensera que le diner de ce soir vous émeut alors que vous n'avez d'yeux que pour CNN et la crise des subprimes qui n'en finit plus, et cerise sur le gâteau, vous lui laissez le pouvoir de décider, ce qui in fine vous arrangera tous les deux.

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? J'en sais rien, mais une chose est sûre: l'homme sans la femme, et la femme sans l'homme, sont des êtres imparfaits dans l'ordre naturel. Mais plus il y a de contraste dans leurs caractères, plus il y a d'union dans leurs harmonies (Bernardin de Saint-Pierre)!

CQFD :-)