
Après avoir glané deux points par match en moyenne lors des cinq premières journées de championnat, le PSG marque un coup d'arrêt avec une deuxième défaite consécutive. Après avoir perdu à Saint-Étienne (0-1), les parisiens se sont inclinés au Parc des Princes face au promu Grenoblois (0-1) qui avait décidé de ne rien proposer si ce n'est une leçon de réalisme à un quart d'heure de la fin signé Nassim Akrour. Le terme générique de ce genre de match est : hold up. Mais les carences offensives parisiennes (4 buts en 7 buts) deviennent au fil des matches patentes, voire préoccupantes. On s'interroge sur le physique de Mateja Kezman (qui n'a rien apporté) qui se fait reprendre à la course par un défenseur alors qu'il a cinq mètres d'avance... Et si Guillaume Hoarau participe très honorablement au jeu de son équipe par son jeu aérien notamment, son manque de réalisme devant le but commence à agacer. Si le résultat pour les hommes de Paul Le Guen n'en a pas pâti à Caen (1-0), le résultat aurait pu être tout autre si l'ancien havrais avait converti ses grosses occasions devant le but à Saint-Étienne (0-1) et donc samedi soir contre Grenoble (0-1). Mais le football, c'était aussi des occasions ratées et la morale de l'histoire est rude puisque Grenoble est désormais 4è, Paris tombe à la 12è place. Une première défaite de la saison au Parc des Princes, qui est le stade qui voit le moins de buts cette saison (trois en tout), mais qui était également celui où les visiteurs n'avaient pas encore marqué (bon d'accord deux matches). Forcément la crainte (peut-être un peu prématurée) de revivre le même calvaire que la saison passée (7 défaites à domicile) est revenu dans les mots de Paul Le Guen : « Cela rappelle de mauvais souvenirs , mais il ne faut pas trop y penser et se dire que l'on peut encore rectifier les choses ». La faute à qui ? Indirectement à Claude Makélélé qui a obligé Stéphane Sessegnon a jouer plus bas (vers Jérémy Clément) selon les consigne du coach. Du coup, il manquait du liant entre le meneur créatif Béninois et ses attaquants, devant allonger la passer pour trouver Jérôme Rothen et Ludovic Giuly qui, en plus, ont roulé à l'ordinaire samedi soir. Nassim Akrour, profitait lui d'un marquage élastique de Ceara (qui nous étonnait de n'avoir pas encore fait de connerie cette saison) pour enrouler une frappe qui passait au dessus d'un Mickael Landreau avancé, mais juste sous la barre... Et dire que dans la semaine n a appris que Index Corporation a annoncé son désengagement du GF38 espérant récupérer 40 à 50 millions d'euros. Deux fois le prix de la vente du PSG à Colony Capital par Canal +.
Crise de nerfs à la Jonelière

Les buts du match :
Révolution de palais au FC Nantes :
Parlez moi de la vidéo...

Niang aurait également pu bénéficier d'un (ou deux) penalty en première période. Bref, il y avait la place pour l'OM, mais ce match nul 1-1 le fait reculer à la troisième place tandis que le Mans recule (aussi) à la sixième place.
Les buts :
Toulouse se la pète

Nom : Mounier ; prénom : Anthony ; âge : 21 ans

But Benzema :
But fred :
Vivement le ballon unique...

Bordeaux rate le coche
En conclusion de cette septième journée, Bordeaux recevait Saint-Étienne avec la possibilité de se rapprocher du podium. Occasion manquée puisque Verts et Marines se quittent dos à dos 1-1. Un but de Payet en première période pour la réaction de Cavenaghi en seconde. L'Argentin a raté un penalty en première période. Bordeaux est 7è et reste au contact du podium avec 11 points, mais est-ce cela qu'on attend du scapulaire ? Pour Saint-Étienne, c'est un bon point pris à l'extérieur qui met fin à une série de trois déplacements en championnat couronnés par autant de défaites. Les Verts remontent à la 15è place et renvoie aux oubliettes l'accident de Guingamp en Coupe de la Ligue (défaite 4-1 au Roudourou). La réception de Monaco la semaine prochaine pourrait emballer une début de spirale positive.
Thiriez contre la sinistrose (ahah...ahah...)
Invité sur le plateau du Canal Football Club, le Président de la Ligue Frédéric Thiriez s'est une nouvelle fois fait le fervent défenseur du football Français et de son attractivité (ou pas). Le show a commencé en ouvrant grands les bras aux capitaux étrangers quand la question lui ai posé sur le fait que seuls deux clubs (Grenoble et PSG) sont détenus par des capitaux étrangers quand huit le sont en Angleterre. Ni parmi les journalistes et consultants ni le président lui-même, personne n'a remarqué l'essentielle différence économique entre les deux pays : Les clubs anglais sont propriétaires de leurs stades. En France seul l'AJ Auxerre peut soutenir la comparaison. Guy Roux aurait pu l'ouvrir ! Au lieu de cela, on préfère une fois de plus stigmatiser la différence entre les droits TV, les recettes au guichet et la fiscalité bien sûr.
Le Président nous a une nouvelle fois défendu la Coupe de la Ligue à coups de chiffres qui ne veulent rien dire : « 45 millions de téléspectateurs » (sur 31 matches, soit moins d'1,5 millions par match quand TF1 tire la gueule quand Lyon n'en amène que 5 millions pour un match de C1) ou encore des « 45 buts inscrits lors du premier tour » (en 16 matches, soit 2,81 buts par match...pas de quoi gripper aux rideaux non plus!). On aurait aimé voir la rédaction au moins pointer la pertinence de cette compétition à l'heure où les joueurs disputent plus de 50 matches par an et lorsque l'Euro passe à 24...
Le but valable ou pas de Marseille au Mans ? Le Président nous a ressorti son grand projet pour la vidéo. Sur le match, tous les angles vidéo ne peuvent en aucun cas garantir que l'INTÉGRALITÉ du ballon a effectivement franchi la ligne de but. Dire le contraire ressort de la mauvaise foi (donc du mensonge). Le Président a beau nous servir que son système est fiable à 100% (aucune technologie n'est fiable à 100%), on a du mal à croire que l'on serait davantage avancé. Sous couvert que « les anglais la demande, les italiens la demandent, tout le monde la demande ! », le Président de la LFP s'enferme dans le principe que la majorité a toujours raison. Ça va être difficile de le convaincre du contraire et personne en face pour apporter une contradiction.
Toujours dans la critique du Canal Football Club, on note l'interview de Zinédine Zidane sur les bleus et le lobby France 98 par Christophe Dugarry, ce qui vaut bien 0,01/10 sur l'échelle du journalisme professionnel est indépendant dénué de toute connivence.
Les autres résultats :

Sochaux et Lorient se sont quittés sur un nul 1-1 après que Ayew (le neveu d'Abedi Pelé) eu marqué son premier but en ligue 1. Mais Melvut Erding égalisait pour Sochaux. Les doubistes sont toujours à la recherche d'une victoire en championnat à Bonal depuis le 30 mars (contre Nice 1-0) et sont toujours dernier de la classe. Lorient se maintient à la 17è place.
Enfin Rennes s'est imposé face à Nice sur un but de Jimmy Briand où Frédéric Antonietti s'est enfin lâché cette saison avec cette déclaration d'après-match : « Ce soir, on a fait un demi-match. Je l'ai dit aux joueurs, peut-être avec un peu plus de véhémence qu'en ce moment. Je n'ai pas envie de venir à Rennes, d'attendre dans un hôtel du centre-ville le début du match, pour ensuite voir ça ». Les Bretons apparaissent en première moitié de tableau (8è) et Nice recule de quatre place (9è).
Le revanchard du jour : Fred s'est plaint dans la presse jeudi, Fred a été copieusement sifflé en Ligue des Champions contre la Fiorentina (2-2), mais Fred était titulaire contre Nancy et a marqué en grillant la politesse à Ouaddou. Il reste encore du chemin à parcourir, mais le Brésilien semble sur la bonne voie; finalement.
Le revanchard du jour (2) : Thomas Kahlenberg a passé la fin de la saison dernière à soigner une blessure au genou et à jongler avec les rechutes. Depuis trois matches, le meneur de jeu Danois de 25 ans, passeur précis, revient au niveau et son match contre Le Havre le met sur la voie d'un retour en grâce avec une passe décisive pour Jelen tout en dosage dans la profondeur et un but qui fait toujours du bien.