Dans une rentrée qui sera, de toute évidence, marquée par de nombreux premiers romans, on ne doute pas que celui de Julien Capron ne passera pas inaperçu. Cet auteur de théâtre âgé de 31 ans livre en effet un texte aussi ambitieux par le fond que par la forme. Sur près de 700 pages, Capron s’attaque à rien de moins que la dérive d’une démocratie face au penchant ultra-sécuritaire qu’elle développe au fil des ans. Et l’on ne doute pas que c’est avec ce genre d’ouvrage que le “premier roman”, devenu un genre à part entière, sortira d’une de ses périodes les moins fastes qu’il ait connu jusqu’alors.