Bonjour à tous!
Je vous propose chaque semaine ( ou chaque mois, ou chaque jour, ou au 3-4 jours pas besoin de se faire des règles pour rien) un bref récit vous proposant mes obsevations d'une journée dans différents lieux où on peut se retrouver des fois, des fois pas souvent, des fois pas pentoute mais jai été là quand même. Je commencerai donc aujourd'hui par nulle autre qu'un endroit, ma foi dynamique, chaleureux, unique, un BUREAU.
8h30 Arrivée dans le stationnement d'un énorme édifice abritant une multitudes de petits postes de travail, de petit espace soi-disant personnels où le doigté rapide sur les touches d'un clavier fait rage. J'essaie tant bien que mal de me trouver une place disponible pour l'automobile qui me soutire tant de billets verts. Saluant au passage des collègues obscurs probablement croisé devant la machine à café, j'arrive à retrouver ma carte d'accès qui s'était caché dans la craque séparant mon siège de la portière ( oui il y a effectivement un genre d'espace qui peut accueillir carte, monnaie, papier et autre trucs tomber d'une poche de manteau et qui tient en équilibre en ouvrant la porte).
8h40 Le délai causé par cette recherche intensive me fait perdre 10 minutes et je dois maintenant courir jusqu'à la porte en fakant d'être vraiment préoccupée par ce retard. Ma course me permet donc d'avoir l'air un peu désolée et la pitié soutirée des passants ( passants immobiles... composés des gens qui fument leurs première, ou dixième, cigarette de la journée) attire la sympathie des patrons. En empruntant le corridor me menant à mon poste, j'essaie de varier les Bonjour! Bon Matin! Bien le bonjour ( bon ok je l'ai pas utiliser celui-là) Allo tout le monde ! oui ca va merci! toi? ( deja trop loin pour la réponse)
9h00 Après avoir entendu toute les histoires " oh combien intéressantes" de mes collègues nouvellement mamans et d'avoir essayer d'avoir l'air amusée par le dernier BAHBAH BOUBOU du petit dernier de ma voisine de coin , je me décide à aller me chercher un café ( car cela me permet de perdre un gros 10 min de la conversation en cours sur les ingrédients secrets de la salade de pâtes que mon autre "collègue" s'est faites pour ce midi.) J'empoigne donc ma tasse réutilisable, changements climatiques me préoccupant et surtout préoccupant l'adjointe qui ne se peut pu de la pluie, et je me dirige vers la machine. Devant cette machine, pour la première fois depuis le début de la journée, je suis seule et sereine. Le bruit de l'infusion du café me calme....
11h30 Le ventre me criant famine, j'essaie de garder les yeux ouverts devant mon écran d'ordinateur. Mes oreilles sont bercées par le jolie son de la sonnerie des téléphones et du moins jolie de la fille d'en face qui s'esclaffe des péripéties qu'une personne non identifié semble lui raconter sans jamais vraiment ajouter quoi que ce soit. Après avoir setter son 5 à 7 à la nouvelle terrasse dont elle a reçu une invitation spéciale sur Fessebook, elle fini par raccrocher satisfaite. En fait, je croyais qu'elle l'était mais aussitôt que le combiné a été rejoindre le restant du téléphone à multiples multiples multiples fonctions, elle a prit la peine de préciser qu'elle espèrait que son amie jase moins d'elle ce soir parce que c'était , ça l'air, toujours comme ça avec ELLE.
12h00 VIVE LES VACANCES, heu non la cloche n'a pas sonné mais à voir l'impulsion simultannée délivrant tout le monde de leur chaise, les gens semblent avoir EXACTEMENT la même heure sur leur montre... jai hate d'entendre la fin de semaine de tout le monde , plaisir assurée
13h00 De retour du dîner, je clenche ma journée jusqu'à 17h en essayant en même temps d'alterner les aller-retour à la toilette et les aller-retour à la fontaine d'eau ( pour le vocabulaire merci à mon prof de 4e année qui nous avait crirer à tut-tête UN ABREVOIR CEST POUR LES ANIMAUX)
17h Vivement la fin du stage dans 4 semaines! et vivement les bureaux!