Discours de Toulon : whhaaaa, la crise !

Mes Chers Compatriotes,

L'Écureuil s'est fait bouffer les noisettes, la Caisse d'Épargne est en faillite ! Mais, non, pas la vôtre (ah, ah, vous avez eu peur un instant, bande de petits basdelaineux), celle des amerloques (devenus par là même d'amères loques) : la Washington Mutual.

Alors peu vous chaut (du verbe chaloir), attendu que vous ne plaçâtes poinct votre absence d'économies dans ce très ancien organisme outre-atlanticain. Les petits jeux d'irresponsables bancaires sur le marché à terme vont quand même coûter $ 2 300 à chaque tête d'américano - tête de veau, plus la sauce gribiche de tout ce qu'ils n'ont pas encore vu arriver. Alors - bien entendu - avec votre esprit si fin (mooouuuuuaaaahahaahahihihi), vous vous gaussez. Ah oui ? Parce que vous pensez que les frasques des marchands de Tapie du Crédit Lyonnais et de la Société Générale réunis ne vous coûtent rien ? J'admire votre candeur naïve, mais éloignez vos mains de mes poches, s'il vous plaît, je vous vois...

Vous pensez bien que Nico l'Interventionniste n'a pas raté l'occasion de se prendre les pieds dans le Tapie pour y trouver son compte (d'épargne) : il a aussitôt mis tous ses foirages à venir toutes ses insuffisances passées, présentes et futures sur le dos de Robin des Bush qui vole les pauvres pour essayer de donner aux riches, ça fait un peu de vacances à ses Ministres. Pouvoir d'achat, chômage, tout y est passé ! C'est même pas lui, d'abord !  Maaaiiiiis... Ouîtes-vous bien son discours ? "L'État se portera garant de toute faillite bancaire éventuelle". Et d'où l'État tire t'il les sous pour payer ça, je vous prie ? Mmmm ? Ah, je vois que vous suivez ! Il s'agit de prendre dans votre poche gauche de quoi remplir la droite, vidée par votre banque (c'est ça qui gratte dans votre pantalon). Rusé, mais peu surprenant. Le Président du pouvoir d'achat a ajouté que le capitalisme financier sauvage, "c'était fini". Ben tiens ! Ils allaient justement lui demander son avis...

Une idée intéressante toutefois : aux États de plus en plus Désunis, un des deux partis (m'souviens plus lequel, pour ce que c'est important...) a émis l'idée d'obliger les banques à s'assurer contre ce genre de joyeuseté. Et - si vous voulez mon avis - (ne secouez pas la tête comme ça, vous savez très bien que je vais vous le donner quand même)... Où en étais-je ? Ah oui ! Mon avis est que les assureurs vont se méfier de l'initiative comme les clients d'un bordel argentin des MST et garder l'oeil aussi ouvert que sourcilleux, donc cette idée de faire surveiller ces emmanchés de banquiers par ces empaffés d'assureurs les uns par les autres me paraît coquette.

Note : Si, malgré la crise immobilière, vous voulez acheter une case en Afrique, adressez-vous au Crédit Foncé.

Bien à vous,

Jacques