Le soleil brille mais il fait froid… quelques degrés le matin, la même chose le soir… brrr! Heureusement qu'il y a de bonnes choses pour nous réchauffer car ma chaudière nétant pas opérationnelle pour quelques jours, les soupes s'invitent souvent chez nous.
Aujourd'hui, j'ai d'ailleurs acheté tout ce qu'il faut pour faire "la meilleure soupe au pistou" de la maman de Carole du blog "Alter Gusto" qui me défie dans un Esketecap… mais en attendant, comme elle est longue à cuire, cette soupe, j'ai fait plus rapide.
La butternut, ma courge préférée n'est toujours pas sur les étals ici, mais le potimarron si, alors, voilà ma version de la soupe au potimarron.
Etant donné sa belle couleur orange, je pourrai l'appeler la soupe de Casimir, mais je vous assure que ce n'est pas du gloubi-boulga!
Les moules de bouchot qui restent bien dans la même teinte renforcent la note automnale de cette coupelle que vous pourrez selon votre humeur et l'occasion, servir en soupière, en assiette individuelle et même en verrine à l'apéritif.
VELOUTE DE POTIMARRON AUX MOULES DE BOUCHOT ET CREME D'ECHALOTES
Facile
Préparation: 20 mn
Cuisson: 30 mn
Pour 4 personnes:
1 potimarron
2 grosses noisettes de beurre ¾ l de bouillon de légumes ou de volaille (maison ou reconstitué)
4 échalotes émincées(1 + 3)
1,5 l de moules
1 verre de vin blanc
2 càs de crème
Sel et poivre du moulin
Le potimarron:
Laver le potimarron avant de le couper en 4 avant de l'éplucher. Ôter les graines et le couper en gros dés.
Faire revenir l'équivalent d'une échalote dans la moitié du beurre pas trop chaud, ajouter les morceaux de potimarron et verser le bouillon. Saler et porter à ébullition puis poursuivre la cuisson environ 20mn à feu moyen. Réserver.
Les moules:
Pendant la cuisson du potimarron, laver les moules et les faire ouvrir rapidement dans une poêle. Dès qu'elles sont ouvertes, arrêter la cuisson, attendre qu'elles refroidissent un peu et les enlever de leurs coquilles. Réserver les moules et le liquide de cuisson séparément.
Les échalotes:
Dans le beurre restant, faire fondre les 3 échalotes. Lorsqu'elles sont transparentes, les couvrir avec le vin blanc et faire réduire jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'une càs. Saler et poivrer un peu, ajouter la crème fraîche et laisser bouillon 1 mn. Réserver.
Finition:
Verser le jus de cuisson de moules dans le velouté et porter à ébullition avant de mixer et d'ajuster l'assaisonnement si nécessaire.
Servir dans les bols, coupelles ou assiettes, disposer les moules en éventail (elles vont se réchauffer au contact de la soupe bouillante) tout autour et poser une belle cuillerée de crème d'échalotes au milieu.
Servir très chaud.
Et un dernier gros plan pour Casimir... il est gâté aujourd'hui, non?
Bonne journée... je file au marché!
Et si je vous dis par ici la bonne soupe... ne négligez pas celle-ci, ni celle-là.
technorati tags: potimarron moules de bouchot échalote soupe velouté mamina
A l'instar de l'immobilier en crise qu'on ne semble découvrir que maintenant, la corrosion (car on ne peut parler simplement d'errosion) du pouvoir d'achat est évidente et grave depuis au moins une décennie. Il suffit d'ouvrir un peu les yeux.
Il y a quelques années, ça me semblait déjà une évidence aveuglante. A la jeune trentaine, un bon job depuis la fin de études brillantes, bien payé, à Paris, on pouvait juste se permettre de ne pas trop compter les sorties, les bières et les restaus. Ceci étant, c'était quand même loin d'être royal. Petit appart en location ou acheté avec un chrome sur 20 ans, peu de loisirs particulièrement dispendieux, genre aviation ou voile, et rien ou pas grand chose de côté à la fin du mois. Si c'était ainsi pour ces "nantis" qu'en était il pour les autres? Et tout le monde semblait trouver ça normal....Bon.
Un peu de recul fait toujours du bien. Il suffit juste de discuter avec des baby boomers pour se rendre compte que les générations suivantes n'ont fait que perdre au change. Pendant les 30 glorieuses, sans étude, avec un peu de niak, on bossait et on gagnait assez pour se loger autrement que dans un gourbi, et on pouvait même, avec un peu de chance, se faire de bons extras et s'acheter une résidence secondaire avant la quarantaine.
Analyse basic et non étayée? Sans doute, mais je n'ai pas vu beaucoup d'exceptions à ce "feeling". La jeune quarantaine à l'aise d'aujourd'hui vit juste à peine mieux que les modestes de la génération précédente. Quant aux modestes d'aujourd'hui, ils luttent pour pouvoir garder un logement et manger tous les jours. Faites le test en regardant autour de vous et cela vous sautera aux yeux.
Normal? Certainement pas. Il suffit de voyager et de voir comment ça se passe ailleurs. Les pays qui explosent offrent à leur jeune génération de vraies améliorations en matière de qualité de vie par rapport à leurs ainés. Quant aux pays qui meurent, et bien, heu, heu, c'est l'inverse bien entendu.
Alors la France? Dynamique comme Hong Kong ou aussi réactive que les US malgré leurs aléas ou plutôt dans le camps de l'Argentine ou d'une ancienne colonie africaine décatie? Je vous laisse le soin de vous faire votre opinion.
Pas de quoi se révolter car on ne choisit pas le pays où on nait et on pourrait être encore bien plus mal loti. Après tout, nous sommes une top destination touristique et les petits indiens de demain viendront visiter la France, comme nous allons visiter les ruines de la grèce antique. Et puis, on a toujours la possibilité de tirer son épingle du jeu ici malgré tout ou de se barrer si c'est mieux ailleurs.
Non, comme toujours, ce qui est irritant, c'est que les medias et les politiques nous prennent toujours pour des veaux (Faut croire que De Gaulle avait raison) et nous bassinent avec l'inflation du prix du kilo de tomate comme si c'était une grande nouveauté. par Crapulax publié dans : Société ajouter un commentaire commentaire (1) recommander