Bill Dan

Publié le 27 septembre 2008 par Didier Vincent


Quelle idée. Quand l'art dit "naïf" croise la performance d'art contemporain. Quand l'artiste de rue tutoie l'éphémère et rudoie l'équilibre. Ces pierres cabossées s'immobilisent en un vertigineux équilibre minéral pour un instant sous les mains divines de l'artiste. Nul autre dessin que d'utiliser la gravité dans la légèreté de l'instant.
Naïf en ce sens que la nature le fait à elle seule et tout le temps de puzzle géologique sans cesse précaire et joliment instable. Contemporain en sa fragilité et en son manque de sens. Et aussi en ce sens que l'artiste ne renvoie qu'à son propre geste, un instant pétrifié sous notre regard admiratif.