À l'attention de mes amis.

C'est en cette fin d'après-midi fort pluvieuse (les refoulements d'égouts seront-ils récurrents?) que, devant un portable qui se recharge allègrement, une semaine avant la rentrée officielle de mon cégep, je m'attarde à trouver les premiers mots de ce qui sera peut-être un espace de ralliement virtuel ou une tentative ratée: un blogue.

Oui, chers amis et maintenant lecteurs, un blogue.  Avec un U et un E, car l'Office québécois de la langue française préfère (et soutient) cette orthographe à celle directement empruntée de l'anglais, à l'inverse de nos cousins d'outre-Atlantique.
Un blogue, disais-je donc.  J'ai beau vouloir être anticonformiste, je cède à cette tendance, cette mode.  Il se crée un blogue toutes les trois secondes sur la Toile, ai-je un jour lu dans QuébecScience.  Soit.  Le mien fera partie de cette multitude où plusieurs essaient de sortir de l'anonymat alors que d'autres profitent de cette couverture, croient-ils, impénétrable.
Tant qu'à étaler ma terne existence au vu et au su du monde entier sur le Web, je préfère le faire par écrit et adresser le tout à mes amis que de passer par un réseau social comme Facebook.  Vous connaissez mon amour des mots.  Vous connaissez mon aversion pour ce site.

Vous noterez que la plateforme d'hébergement que j'ai sélectionnée, Branchez-vous.com, est québécoise.  Je me refuse à utiliser Blogger, trop googlesque, trop anglais, trop gros.  Et trop populaire.  Pourquoi ferais-je comme tout le monde?

Côté esthétique, ne vous attendez pas à des merveilles.  Ce n'est pas moi qui, dans la gang, est capable d'énoncer les différences entre le HTML et leWysiwyg!  Et puis, vous savez que le visuel, c'est pas mon truc.  Je me contenterai d'un petit habillage (skin) déjà tout fait.  Si vous revenez ici, ce sera pour mes mots ou pour prendre des nouvelles de moi.  Peut-être les deux.  Pas pour le plaisir des yeux, en tout cas.

Un blogue, donc.  Mais pourquoi donc?  Je ne sais trop.  Pour garder contact avec vous, mes amis, peut-être, surtout que nous sommes désormais dispersés dans des cégeps aux quatre coins de l'Île.  Pour garder mes doigts en forme.  Pour changer de type d'écriture.

Ce que vous y trouverez?  Il m'est encore impossible de savoir si je serai capable de tenir assidûement ce cybercarnet, alors comment voulez-vous que je sache ce dont je vous entretiendrai?  Lectures, peut-être, et musique.  Actualités, anecdotes, vieillies histoires?  Sans doute.  Récits de cégépienne?  Possible.

Ce que je sais, ce dont on ne saurait douter, c'est de la véracité du sous-titre que j'ai choisi pour ce modeste blogue: Ironique, certes.  Sardonique, peut-être.  Mais laconique, jamais!  Autrement dit, vous risquez de retrouver une part de celle que je suis en personne... et de me trouver des longueurs.  Ceci est une lecture à vos risques et périls!  Malgré tout, je vous la souhaite bonne, cette lecture!