Je l’ai découvert, lycéen de première, en 1961. A l’époque il n’avait pas encore rajouté “Rashaan” devant son nom. Je me souviens de ma stupeur face à cet homme qui apparaissait avec plusieurs saxophones bricolés d’appendices tenant avec du scotch, utilisant son sifflet à roulette, portant différents appareils mystérieux autour du cou, marmonnant, apostrophant les spectateurs, capable de jouer avec deux, voire trois saxos à la fois, quand il n’y rajoutait pas des flûtes, dont certaines à nez, …
Les amateurs de jazz ont reconnu Roland Kirk, à mon avis très grand jazzman, innovant, qui n’aura été qu’insuffisamment reconnu à sa juste valeur.
Le voici à Bologne en 1973, dans une magnifique composition dont je n’ai pas réussi à retrouver le titre. Si vous pouvez me dépanner…
Bon dimanche.