Les plats réchauffés sont les meilleurs. C’est selon cet adage que je me permets le plaisir de ressortir cette brève truculente…
Ca fait un an que je bassine mon réseau d’amis vrais, enfin de vrais amis, je veux dire mes amis de la réalité, avec des yeux, une bouche, un nez, des oreilles, un sexe, parfois avec dedans un o…… Non, je vais me faire traiter de macho et je vais encore divorcer d’avec la moitié de la blogosphère là. D’autant plus que ce blog devient vraiment sérieux puisqu’il commence même à être référencé dans certains sites un peu plus institutionnels. Crédibilité, respectabilité, bourgeoisibilité.
Bref. Mes amis quoi, ceci avec les raisons qui m’ont poussé à quitter le PS. En même temps, c’est compliqué, parce que je ne leur ai pas rendu ma carte vu que je n’ai pas payé ma cotisation, donc je ne pourrais pas avoir le plaisir de déchirer une carte qui de toute façon est arrivé à date de péremption. Et puis je ne crie pas trop fort mon courroux, parce que je trouve bien agréable de recevoir Hebdo socialiste à la maison le mercredi, entre Télérama et les Inrocks… Faut bien se tenir informé…
Et puis je les aime bien, au fond, les socialistes. Surtout toi Sylvie. Mais oui, tu sais bien que je t’aime bien au fond… Surtout depuis que tu es 1… s……. de la f……… de l’a……. (oui, je sais, je suis lourd…). Ca peut servir si je veux me reconvertir dans l’aligot (il y a un piège, ne cherchez pas…).
Bref, même si je trouve que le PS s’est emmêlé les pieds dans les pages de l’histoire depuis que Lionel Jospin s’est suicidé dans un avion en parlant de l’âge du capitaine Crochet et de son incapacité uro-génitale à venir lui faire concurrence pour le 1er tour des élections présidentielles de 2002, même si, alzheimerisais-je, je n’aime pas que l’on trahisse mes petits camarades. Et Eric Besson a trahi…
Tiens, je ne vous avais pas parlé d’une brève truculente là ? Ah oui, Éric Besson. Eric Besson qui aurait pour une sombre histoire de cul, je préfèrerais ça à une sombre histoire de fric, retourné sa veste, son fut’, ses pompes et son slip en passant du staff de campagne de Ségolène Royal à celui de Sarkozy… Rappelez vous cet homme héroïque, digne, clair avec lui même, que Nicola Cea… Sarkozy avait exhibé en meeting comme on exhibait les ancêtres de Christian Karembeu à la grande foire coloniale de 1937… Engoncé dans son costard, les fesses serrées, les pieds petits dans ses souliers de marque…
Il y a pourtant une justice au détour de l’ironie de l’histoire. Enfin il y a failli avoir une justice… Remarquez, je préfère ça par égard pour la famille de ce personnage que j’accable mais qui est peut-être et avant tout un brave homme, un bon père de famille et un type avec qui on peut avoir plaisir à taper une belote au bord du Rhône du côté de Chateauneuf ou de Donzère. No lo sé…
Voilà l’histoire. Éric Besson, secrétaire d’État et maire de Donzère de son état, a failli être écrasé en août, lors de ses vacances en Afrique, par un éléphant.
Sa fille, Alexandra : “- Nous étions dans une réserve naturelle au Botswana et nous dormions sous une tente. Un soir, nous avons été réveillés par un incroyable vacarme. C’était un éléphant mâle qui cassait des branches juste au-dessus de nos têtes ». La famille Besson a alors attendu, non sans une évidente angoisse, que le pachyderme passe son chemin. Ce qu’il fit, après avoir mis quelques coups d’arrière-train dans l’abri du ministre. « Après cet épisode, mon père a eu une double frayeur. Celle d’avoir frôlé la mort piétiné par un éléphant mais surtout, l’idée de ce qu’aurait pu être sa nécrologie dans ce cas précis ».
Alors un mauvais karmaavec les éléphants Éric Besson s’interrogeait la presse ?
Certains diront que ce n’était pas la première fois qu’il provoquait leur colère. Mais le maire de Donzère doit sans doute se poser la question d’autant qu’avant son départ pour l’Afrique, le “Canard enchaîné” avait écrit qu’il partait voir les éléphants au Bostwana pour fuir ceux qui se trouvaient en France…
Sources et extraits DL, Radio France Isère (France bleu, quoi !)
Une conclusion ? Non, pas de conclusion.