Introspection

Publié le 26 septembre 2008 par Osmose

Étymologiquement, le terme d'introspection vient du latin « introspectus » action de regarder à l'intérieur, regarder à l'intérieur de soi, tenir compte du témoignage de sa conscience  

En général, elle est le fait, pour une conscience, de s'observer elle-même.

En psychologie, l'introspection est une méthode d'observation et d'analyse de soi en vue d'étudier sa propre personne (psychologie introspective) et acquérir une connaissance de soi ou bien en vue de connaître l'esprit humain en général.

En psychologie, c'est une méthode qui consiste:

>   à soumettre un sujet à des stimulations déterminées qui   appellent une réponse.

>   à lui demander un rapport de ce qui se passe dans sa conscience au cours de cette épreuve.

L'introspection était la principale méthode utilisée aux débuts de la psychologie expérimentale, à la fin du XIXe siècle. Les difficultés rencontrées par les spécialistes pour s'accorder sur les contenus de la conscience ont conduit la plupart des psychologues du XXe siècle à rejeter cette méthode.

Dans le champ de la psychologie cognitive, l'utilisation des verbalisations concommitantes (think-aloud protocol) par des chercheurs comme Newell et Simon est parfois critiquée comme un retour de l'introspection.

L'introspection se trouve le plus souvent à la base d'une recherche: par exemple, si on réfléchit sur la simulation c'est évidemment à partir de son existence dont nous sommes conscients.

Cette existence est une donnée de la conscience simulante.

Exemple : Avant une rencontre importante ou une action risquée, je la simule mentalement et je prépare ce que je vais dire dans un discours intérieur; c'est une sorte de jeu grâce auquel je peux toujours me reprendre, me corriger car l'action simulée échappe au caractère définitif et irréversible de l'action réelle.

C'est gratuit, c'est "pour du beurre" => pas d'invention sans simulation => pas de science sans données de la conscience, au point de départ ou au point d'arrivée (observation réelle mesurable).

On pourrait dire aussi que l’instropsection, c’est souvent la sensation d’une vie dénuée de sens ou l’impuissance à comprendre nos actes qui nous poussent à entreprendre une « thérapie ».

Mais ce sont nos enfants qui, par leur expression, nous montrent la voie de la libération.

Lorsque l’enfant interroge son parent du regard ou demande « pourquoi ? », il questionne le sens de ce qui se passe ou de ce qui fut fait, mais jamais il ne condamne.

Il met spontanément en scène les condamnations qu’il subit et est ainsi en phase avec son processus de libération. L’adulte qui accueille les réponses se remet en cause et met en lumière le sens des actes commis.

En nommant ces derniers et en reconnaissant sa participation dans la mise en place des rejouements, il sent les liens entre leurs conséquences et leurs causes réelles.

Il réalise alors que ces causes ne sont pas les êtres ou les choses qui l’entourent et qu’il utilise comme support d’évitement, mais les exigences parentales.

À défaut de réalisation, l’être se débat dans un nœud d’incompréhension. Il se sent trahir la conscience agissante qui le guide dans le processus de libération en restant fidèle aux schémas relationnels parentaux.