Les députés communistes et ceux du Mouvement pour la France (MPF, parti de Philippe de Villiers) ont demandé, jeudi, alors que débute l’examen du projet de loi sur le Revenu de solidarité active (RSA), que le dispositif soit financé par une taxation des stock-options.“Les députés MPF souhaitent que le nouveau dispositif soit financé par une baisse de la fiscalité sur les plus values d’acquisition des stock-options”, indiquent les deux députés MPF dans un communiqué. Cela permettrait selon eux que “le poids du financement du RSA ne soit pas porté par les plus petits épargnants de la classe moyenne, mais par les détenteurs des stocks-options.”
De leur côté, les députés communistes ont annoncé dans un communiqué qu’ils déposeraient un amendement au texte pour demander “la taxation des stock-options pour financer le RSA”.
“Il s’agit ainsi d’asseoir le financement du RSA sur un authentique dispositif d’imposition du capital”, écrivent-ils.Le député UMP Damien Meslot a lui aussi proposé récemment de “mettre fin à la taxation privilégiée des stock-options” plutôt que d’instaurer une taxe (1,1%) sur les revenus du capital et de l’épargne.
A noter naturellement hier le discours de Nicolas Sarkosy. Il s’en est pris aux parachutes dorés, stock-options et autres bonus : “je n’hésite pas à dire que les modes de rémunération des dirigeants et des opérateurs doivent désormais être encadrés. Il y a eu trop d’abus, trop de scandales. Ou bien les professionnels se mettent d’accord sur des pratiques acceptables, ou bien le gouvernement de la République règlera le problème par la loi avant la fin de l’année. .”
Que du bonheur à venir !