Les derniers chiffres du budget 2009 sont tombés avec en
perspective :
- un déficit de 52 milliards d’euros
- une dette publique qui atteint 66% du PIB (Produit Intérieur Brut)
Des chiffres colossaux en nette augmentation par rapport à l’année 2008, une année déjà marquée par une dérive inexorable des finances publiques,selon le journal les Echos d’aujourd’hui.
Ainsi, le déficit de l’Etat sur l’année 2008, serait finalement de 48 milliards d’euros dépassant de +15% le déficit initialement prévu (41,7 milliards d’Euros). Le niveau d’endettement s’aggrave également, avec une dette s’établissant à 65,3% du PIB fin 2008 (contre 63,9% initialement prévu).
Avec de telles politiques, le niveau d’endettement de la France atteint chaque année un niveau record. Rapporté par habitant, chaque citoyen français hérite d’une dette de 40 000 euros. La France reste encore le mauvais élève de l’Europe en dépassant allègrement le taux de dette publique autorisé de 60%.
C’est à se demander si le gouvernement sait se servir des leviers économiques qu’il a à sa disposition ou s’il a été de mauvaise foi depuis le début de la législature.
Flash back : au point N°2 de son programme Nicolas Sarkozy prétendait vouloir une « Démocratie irréprochable ». Il affirmait avec force : « La maîtrise de nos finances publiques est un impératif moral autant que financier. Les jeunes générations ne peuvent accepter que les générations actuelles vivent à leur crédit. Mais je veux aussi vous dire que la dette est la conséquence de l’échec de nos politiques antérieures. C’est pourquoi mon projet concilie trois objectifs: engager les réformes dont notre pays a besoin, baisser les impôts, réduire la dette et le déficit » Ainsi le candidat Sarkozy considérait comme chose intolérable que la France soit surendettée et pointait du doigt les politiques antérieures (dont il était lui-même coresponsable).
Or, les faits sont plus forts que les discours, et une fois de plus, les actes du Président Sarkozy vont à l’encontre des bonnes paroles du candidat Sarkozy. Pire encore, il aggrave la situation contre laquelle il pestait tant et ce depuis le début de son mandat.