Débriefing de la veille
Deux sujets font l'actu ce matin. Premièrement Washington Mutual (WaMu) met la clef sous la porte après le retrait de $16 milliards de ses clients et un marché du crédit toujours difficile. JPMorgan, qui avait déjà fait une offre sur WaMu (offre rejetée), s'intéresse de près au rachat du groupe en détresse mais seulement la partie des branches nationales et des comptes de dépôts. Une aubaine pour JPM qui fait clairement parti de ceux qui se sortiront le mieux de la crise.
Autre point crucial du jour, le fameux plan Paulson qui ne cesse de faire du bruit. Hier des centaines d'économistes ont étés interrogés et une grosse majorité sont contre le plan. Ils estiment qu'à long terme le plan pourrait faire plus de mal que de bien et qu'il pourrait ne pas résoudre la crise. Les sénateurs les plus médiatisés montrent aussi leurs réserves. En résumé le plan a des chances de passer mais rien n'est gravé dans la pierre. Une chose est sure, si le plan Paulson ne passe pas rapidement les marchés le prendrait mal et pourrait perdre plusieurs pourcents. Mais il ne faudrait pas attendre longtemps avant d'avoir un autre plan de sauvetage, l'état américain n'a pas le choix ! Si le plan Paulson passe attendez-vous à un retour sur DAX 6400 et CAC 4500 autour.
Environnement
En plus de cet élément clef, nous devrons surveiller aujourd'hui les chiffres du PIB américain. C'est probablement l'élément qui va faire bouger le marché. Hier le Dax est revenu sur la zone des 6250 mais ce fut bref. Tant que nous restons dans le range 6050/6300, nous n'avons pas de soucis à nous faire pour la hausse à quelques jours/semaines. Sous 6050 nous sommes en zone dangereuse, si cette cassure est confirmée sous 6000 nous devrions aller revoir les 5930 voire 5840.
Techniquement, les probabilités sont à une poursuite haussière dans les 10/15 jours qui viennent, mais malheureusement cela dépendra beaucoup du flux de nouvelles. Au-dessus de 6250 attendez-vous à voir 6400.
Stratégie et propositions
Pas de proposition. Les mouvements des prochains dépendent beaucoup trop d'éléments imprévisibles. Nous restons sur la touche.