Nicolas Sarkozy est un homme hors pair, ce n'est pas moi qui le dit c'est Carla Bruni-Sarkozy ( il aurait deux cerveaux),
il a l'art de faire du nouveau avec ce qui a toujours été. Un bon moyen de se mettre en valeur quel que soit l'évènement ou la situation. Un arriviste de haut niveau en somme, rien de nouveau
là dessus, magnifié par Carla contre les évidences, contre ses convictions, contre cet esprit si peu analytique et toujours provocateur par nécessité.
Adoubé par un ex-mannequin, l'homme a reprit du poil de la bête depuis quelques mois. Au sujet de la crise financière actuelle, il voue aux gémonies ce qu'il a adoré auparavant. Rien de
spécial en somme au sujet de l'homme, c'est une question de vent, de roseau, et de popularité...
Nous avons donc eu droit , après le discours de New-York et les sanctionsqu'il
appelle de ses voeux,aux évidences qui sont claires depuis bien longtemps, il enfonce donc des portes ouvertes, tout en conservant le "bon sens commun" cher à Raffarin. Les plans de
licenciements, les liquidations judiciaires, les délocalisations qui viennent de reprendre depuis quelques mois ne nous avaient pas trompées: la crise est là et nous allons devoir faire avec.
Nous avons donc eu droit aujourd'hui, à Toulon, à cette
triste annonce d'impuissance du chef de l'état, cette déclaration est une renonciation à la responsabilité politique, par le biais de faux-fuyants et de boucs émissaires bien
balisés. Et ils sont là en abondance ce coup-ci portant le péché originel de la société de consommation et de la "mondialisation": la finance "débridée", les actionnaires rapaces, les traders
manipulateurs etc...bref ceux qui ont profité depuis sept à huit ans de gains astronomiques issus de la mondialisation, grâce aux crédits.
La fête est finie, et la note est salée, et c'est tout un chacun qui va payer l'addition.
Bref, ce qui a fasciné Nicolas Sarkozy ces dernières années à travers le prisme d'un atlantisme fasciné, est rejeté désormais. Et il nous annonce également, protecteur cette fois-ci, que l'état
interviendra si les "banquiers Français ne tenaient pas leurs engagements auprès de leurs clients." Une nationalisation rampante contre ses convictions, mais qui a le mérite de suivre ce que
les Etats_uniens sont en train de faire.
Allons enfants de la...., le jour de gloire...
Bref, inutile de préciser que l'acteur Sarkozy réussi à merveille son bluff permanent, cet artiste mérite le respect pour son travail au quotidien. Nicolas sarkozy n'a pas d'histoire à
nous raconter à son sujet, il est son histoire, la découvrant lui-même au fur et mesure des évènements.
Une journée comme une autre sous l'administration Sarkozy.
peuples